Il s'agit de l'Union nationale du personnel de l'éducation et de formation (Unpef), du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), du syndicat national des praticiens de la santé publique (Snpsp), du Syndicat national des praticiens spécialiste de la santé publique (Snpssp), du Syndicat national algérien des psychologues (Snapsy), du Syndicat national des professeurs de l'enseignement paramédical (Snpepm) et, enfin, du Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes). Le président de l'Unpef, Sadek Dziri, a affirmé que cette initiative ne vise pas à détrôner l'UGTA, mais elle aura pour principal objectif de prendre part à la prochaine tripartite. L'intervenant déplore le fait que les syndicats autonomes soient toujours exclus de cette réunion en dépit de leur ancrage « indéniable » au sein de la fonction publique. « La tripartite a toujours été une mosaïque de patronat alors que les travailleurs ne sont représentés que par un seul syndicat. Le moment est venu pour que la donne change », estime-t-il. Pour cela, le président du Snpsp, Lyes Merabet, a souligné qu'il est temps pour les partenaires sociaux de franchir une nouvelle étape dans leur combat syndical en s'intéressant beaucoup plus aux dossiers d'envergure ayant trait aux intérêts fondamentaux des travailleurs, à l'image, entre autres, du salaire national minimum garanti (Snmg). Malek Rahmani, coordinateur du Cnes, ajoute qu'il est urgent de consolider les rangs des syndicats autonomes, ce qui passe impérativement par la création d'un climat de solidarité entre les partenaires sociaux. Il dira que l'émiettement de l'activité syndicale serait un mauvais chemin pour pouvoir peser dans les rapports sociaux. L'exemple de la vie politique avec l'émergence de plusieurs partis politique n'était pas sans lui donner matière à réflexion. C'est pourquoi, il a soutenu que le paysage politique rassemblé en patchwork de différentes couleurs partisanes n'est pas forcément un exemple à suivre pour les syndicalistes. Lyes Merabet a rappelé que la confédération reste ouverte à tous les syndicats autonomes sans exclusion aucune. Il est à souligner qu'à partir de janvier prochain, la confédération passera aux choses sérieuses. Elle adoptera, le 8 du même mois, son règlement intérieur. Qu'en est-il des revendications ? Et bien, pour le président de l'Unpef, il est encore prématuré de s'y prononcer, même si « l'amélioration du pouvoir d'achat des travailleurs figurera au rang des éléments incontournables de la plate-forme de revendications de la confédération », a-t-il annoncé. Enfin, les syndicalistes ont tenu à préciser que leur démarche s'inscrit dans le cadre des réformes politiques initiées par le président de la République, et qui prônent l'ouverture politique et syndicale. Raison pour laquelle, ils soutiennent que la réactivation de cette confédération est une nécessité imposée par la réalité sociale et syndicale du pays.