La direction de l'environnement fait état également de la réalisation d'un second CET au niveau de Ghazaouet. Il constituera une solution pour la réduction des nuisances de la pollution, permettant ainsi d'enfouir quelque 400.000 tonnes de résidus solides se trouvant actuellement à l'air libre dans la région de Ghazaouet. Concernant l'état d'avancement des schémas directeurs de gestion des déchets solides urbains dont le nombre est de six, la direction de l'environnement a rappelé que quatre sont déjà achevés. Il s'agit des groupements urbains de Maghnia, Ghazaouet et Nedroma, du groupement de Tlemcen et celui de Remchi. S'agissant des schémas des régions des hauts plateaux de la wilaya ainsi que celui de Honaine, ceux-ci sont en cours. Ces schémas, inscrits dans le cadre du programme national de gestion intégrée des déchets ménagers, ont pour objectif principal, a-t-on souligné, d'éradiquer les décharges sauvages à travers le territoire de la wilaya. En effet, malgré ces efforts, il est à noter que les déchets solides urbains à travers la région sont constitués dans leur totalité des résidus produits par les citadins et leurs activités. Quotidiennement, les services de la commune mènent leur mission de collecte des ordures ménagères et la question des déchets a été l'objet de multiples rencontres entre élus et responsables ainsi que les associations et comités de quartiers. A Tlemcen, la gestion des déchets ménagers est perçue comme un problème d'environnement. Elle constitue aussi une question de développement durable et d'aménagement du territoire. Malheureusement, à travers les communes, l'on constate l'hostilité croissante des populations à l'encontre des activités qui génèrent des nuisances et qui rendent cet exercice très difficile, la plupart des déchets ménagers étant d'origine urbaine. Les schémas directeurs de gestion des déchets ménagers et assimilés, selon la direction de l'environnement, sont achevés pour 16 communes constituées en 4 groupements urbains à savoir Tlemcen, Maghnia, Ghazaouet et Remchi. Cependant, il est à noter que le groupement urbain du grand Tlemcen, le plus important de la wilaya, a été le premier à être doté d'une installation de traitement à travers un centre d'enfouissement technique réalisé à Djebel el Haddid, sur le territoire de la commune de Chetouane. Ce groupement, précise la direction de l'environnement, est constitué des communautés urbaines des communes de Tlemcen, Mansourah, Chetouane, Amieur et Aïn Fezza soit 24 localités (5 chefs-lieux et 19 agglomérations secondaires) représentant 27% de la population de la wilaya avec 258.000 habitants. S'étendant sur une superficie de 25 hectares, les réserves foncières d'enfouissement du CET de Chetouane permettront, à l'horizon 2022, la prise en charge d'un volume de déchets évalué à 1.470. 000 tonnes, selon les estimations de la direction de l'environnement de Tlemcen.