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Loi d'indemnisation des victimes des essais nucléaires : Les Algériens ne sont pas concernés
Publié dans Horizons le 03 - 07 - 2010

Alors que des associations en France ont pu arracher une loi pour l'indemnisation des victimes des essais nucléaires au Sahara, celles en Algérie ont du mal à faire pression. A peine des tentatives ici et là, soutenues par des rebondissements occasionnels. D'où la décision prise par Amar Mansouri, chercheur en nucléaire, et Fatima Benbrahem, avocate spécialisée dans les crimes coloniaux, de créer une commission d'indemnisation et de mémoire des essais nucléaires, pour soutenir l'association du 13 Février. « La commission est composée, fait savoir M. Mansouri, hier au forum El Moudjahid, de chercheurs en nucléaires algériens et français, de politologues, d'avocats et de moudjahidine, entre autres». Il invite, par ailleurs, tous ceux qui sont concernés par cette question à signer une pétition dans le cadre de cette commission. «Comme les institutions officielles ne se prononcent pas sur la question d'indemnisation des Algériens, nous avons décidé d'agir. Nous sommes en phase de récolter les preuves contre les auteurs du crime et de constituer ainsi des dossiers solides en vue d'introduire une action de justice», explique pour sa part Me Benbrahem qui appelle à la formation de tribunaux internationaux spécialisés dans les crimes coloniaux. Certes, reconnaît-elle, le chemin est long pour aboutir à nos revendications. «Mais nous avons pu toucher la société civile française qui refuse d'être taxée de criminelle. Par ailleurs, la France reconnaît qu'elle a commis des crimes nucléaires au Sahara alors qu'il y a quelques années à peine, elle le niait en bloc», estime-t-elle.
Les animateurs de ce forum sont revenus, par ailleurs, sur la loi Morin, (loi française d'indemnisation), promulguée au mois de janvier 2010. «Contrairement à ce qu'ont cru les Algériens, cette loi ne les concerne nullement. Certes, ce texte reconnaît les victimes civiles, mais seulement ceux qui se trouvaient au centre d'expérimentation nucléaire, les nomades en l'occurrence. Mais il est impossible de les recenser», assure l'avocate en estimant que cette loi est «humiliante» pour les algériens. Dans le même contexte, M. Mansouri ajoutera que la commission d'indemnisation est composée de 08 personnes dont 05 sont choisis par le ministère français de la défense. «Dans cette affaire, le ministère de la Défense est juge et partie. Pour ce qui est des victimes algériennes, j'invite l'association du 13 Juillet à faire des statistiques sur les personnes, la flore et la faune affectées», dit-il. Lors de cette rencontre, l'avocate a fait référence à des documents classés top secrets par la défense française qu'elle a pu se les procurer par le biais de journalistes français, dans lesquels la France reconnaît qu'il y avait 40 000 habitants et des oasis peuplés de nomades dans la région où les essais nucléaires ont été effectués et ce, contrairement à ce qu'elle prétend dans ses discours officiels. «Dans ce rapport, la France utilise le terme bombardement stratégique indifférencié qui signifie arme de destruction massive. Avoir l'arme nucléaire lui permettait d'entrer dans le club des vainqueurs de la 2e Guerre mondiale», souligne Me Benbrahem.

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