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50 ans après... la politique de l'oubli persiste
ESSAIS NUCLEAIRES FRANÇAIS EN ALGERIE
Publié dans L'Expression le 04 - 07 - 2010

Du fait que le conflit ne peut être réglé en bilatéral, une plate-forme sera déposée au niveau de l'ONU pour organiser une conférence internationale sur les crimes nucléaires.
La France continue de tuer les Algériens dans l'impunité. A Reggane, dans le Sahara algérien, on continue de donner naissance à des victimes atteintes de malformations dues aux essais nucléaires français dans cette région. En effet, entre le 13 février 1960 et le 31 décembre 1967, au Centre saharien des expérimentations militaires en Algérie, des sites d'expérimentations de Reggane et d'In Ekker ont été définies comme zones retenues pour les essais au Sahara contournant les lieux d'habitation des populations sahariennes. 50 ans après, le combat des Algériens se poursuit afin d'obliger la France à reconnaître ses crimes et indemniser les victimes. C'est ce qui ressort d'une table ronde consacrée à l'état d'avancement du dossier concernant les essais nucléaires français dans le Sahara.
Organisé hier au forum d'El Moudjahid à Alger, le débat était animé par Me Benbraham, et M.Ammar Mansouri, chercheur en génie nucléaire. Prenant la parole, Mme Benbraham a tenu à dénoncer la loi n°2010-2 du 5 janvier 2010, relative à la reconnaissance et à l'indemnisation des victimes des essais nucléaires français. Selon l'intervenante, cette loi exclut les Algériens de toutes indemnités, contrairement aux Polynésiens.
Ces derniers avaient vécu presque les mêmes effets, faut-il le rappeler. Selon cette loi, les Français ont exclu les Algériens de l'indemnisation sous prétexte que ces sites n'étaient pas habités à cette époque. Or, selon Me Benbraham, il y avaient quelque 40.000 habitants dans ces régions. L'Etat français continue de mentir! «Qu'il cesse de nous prendre pour des idiots!», s'écrie-t-elle. «Je rends hommage aux journalistes français qui nous ont fourni des rapports secrets afin de dénoncer ouvertement les crimes nucléaires français en Algérie, nous poursuivons le combat jusqu'à ce que justice soit rendue», a-t-elle lancé. Pour sa part, M.Mansouri a fait savoir qu'un appel émanant du Comité reconnaissance, indemnisation et mémoire des essais nucléaires français au Sahara algérien (Crimes) sera publié dans la presse nationale afin de pousser la France à reconnaître ses crimes. Pour ce faire, qu'ils soient Algériens ou étrangers, tout le monde est invité à signer cet appel pour la reconnaissance et la réparation des conséquences des essais nucléaires français au Sahara algérien sur la santé et sur l'environnement par l'indemnisation des victimes et la réhabilitation et la sécurisation des sites d'essais. Reprenant la parole, Mme Benbraham déplore les maladies incurables qui font fureur dans ces régions suite aux crimes nucléaires français. «Le cancer de l'utérus, du sein et d'autres maladies qui réduisent la fécondité continuent à faire des ravages dans ces régions. On a utilisé cette population comme des cobayes!» A ce titre, l'avocate estime qu'il est nécessaire de créer des tribunaux internationaux pour juger les crimes coloniaux, à commencer par les crimes de la France coloniale en Algérie. «Ce n'est qu'en 2001 que nous avons commencé à parler de ces événements douloureux grâce à l'Association des vétérans des essais nucléaires (Aven) qui nous a fourni les documents nécessaires afin de lever le voile sur ces crimes», indique-t-elle. «Nous avons commencé à travailler sur ce dossier avec le ministère des Moudjahidine depuis 1996», renchérit, de son côté, M.Mansouri, ajoutant qu'une plate-forme sera déposée au niveau de l'Organisation des Nations unies (ONU).
L'objectif est d'organiser une conférence internationale sur les crimes nucléaires. «Déjà, on a eu l'accord de 18 associations à travers le monde car le conflit ne peut être réglé en bilatéral», souligne le chercheur.


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