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L'assaut pour libérer les otages d'In Amenas était « indispensable », la fermeté a « porté ses fruits »
Selon un expert français
Publié dans Horizons le 19 - 01 - 2013


L'assaut donné, jeudi, par les forces spéciales de l'Armée nationale populaire (ANP) au site gazier d'In Amenas (Illizi), pour libérer des otages retenus par des terroristes depuis mercredi, était « indispensable » et la fermeté des autorités algériennes a « porté ses fruits », a estimé, hier, un expert français dans le renseignement, Eric Denécé. « Un assaut n'est jamais inévitable, on peut toujours décider de négocier. En revanche, celui d'In Amenas était indispensable, et la fermeté des autorités algériennes a porté ses fruits : les terroristes ont échoué dans leur tentative, grâce à l'intervention rapide des unités spéciales », a déclaré le directeur du Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R), dans un entretien à l'APS. Pour l'expert français, si, parfois, on peut être tenté de négocier pour sauver tous les otages, l'expérience prouve que c'est « toujours une erreur ». « Les terroristes qu'on laisse partir avec une rançon en profite pour s'armer davantage, recruter, commettre des attentats aveugles et recommencer de nouvelles prises d'otages », a-t-il affirmé, recommandant, dans un cas de figure comme celui d'In Amenas, « la fermeté ». « Il ne faut pas céder. Mais, cela nécessite énormément de courage politique de la part des autorités et une acceptation de cette fermeté par l'opinion », a indiqué M. Denécé, regrettant que les démocraties européennes, qui sont hyper-protégées, n'aient pas en la matière la « maturité de la population algérienne, qui a été confrontée à un terrorisme quotidien pendant 20 ans ». Invité à commenter l'ampleur de l'opération menée par l'armée algérienne et les conditions exceptionnelles dans lesquelles elle est intervenue (théâtre des opérations au fin fond du désert, proximité de l'usine gazière, nombre très élevé de travailleurs pris en otage, usage de ceintures d'explosifs, armements de guerre, etc.), il a relevé que « les prises d'otages de masse sont les plus difficiles à résoudre, car cela veut dire, a-t-il dit, que le nombre de terroristes engagés est toujours très élevé pour encadrer les otages. En plus, ils (les otages) sont toujours répartis en plusieurs lieux pour rendre difficile toute intervention et les terroristes placent des explosifs dans le bâtiment occupé pour être sûrs de tuer le maximum d'otages et de membres des forces de sécurité en cas d'assaut », a expliqué le directeur du CF2R. Selon lui, de tels cas de figure représentent un « vrai cauchemar ». « Intervenir dans ce contexte entraîne donc obligatoirement des pertes », a-t-il opiné, rappelant le dénouement sanglant de la prise d'otages dans une école de Beslan, en 2004, par des séparatistes tchétchènes armés, qui avait fait 344 civils tués, dont 186 enfants, et celle du théâtre de Moscou en 2002, qui avait permis de tuer 39 parmi les ravisseurs, et qui s'était soldée, cependant, par, au moins, 129 victimes côté otages, dont neuf étrangers. A la question de savoir si la prise d'otages d'In Amenas avait une corrélation directe avec le conflit au Mali, M. Denécé a estimé que la crise dans ce pays frontalier de l'Algérie « n'a fait qu'accélérer les choses ». Pour Denécé, la crise malienne n'est pas directement à l'origine de l'opération. Il a estimé, à ce sujet, que depuis la volte-face de l'organisation d'Ançar Edine, qui avait plaidé au début du mois de janvier à Alger pour le dialogue au Mali pour se rétracter ensuite, « les terroristes avaient prévu de relancer les hostilités ». « Ce qu'ils ont fait au Mali et à In Amenas », a-t-il dit. Fondé en 2000, le Centre français de recherche sur le renseignement est un Think-Thank non-gouvernemental, spécialisé dans le renseignement dans les domaines technique, politique et de l'histoire. Autour de ces thèmes, il développe des recherches et travaux destinés à ses membres, mais aussi à l'adresse des médias, des membres du Parlement, de l'Université et des décideurs économiques. APS

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