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Selon le directeur du Centre français de recherche sur le renseignement: L'assaut des forces spéciales de l'ANP était indispensable
Publié dans Le Maghreb le 20 - 01 - 2013


L'expert français dans le renseignement, Eric Denécé, a estimé, hier, que l'assaut donné, jeudi dernier, par les forces spéciales de l'Armée nationale populaire au site gazier d'In Amenas à Illizi, pour libérer des otages retenus par des terroristes depuis mercredi dernier, était indispensable et la fermeté des autorités algériennes a "porté ses fruits". "Un assaut n'est jamais inévitable, on peut toujours décider de négocier. En revanche, celui d'In Amenas était indispensable, et la fermeté des autorités algériennes a porté ses fruits : les terroristes ont échoué dans leur tentative grâce à l'intervention rapide des unités spéciales", a-t-il déclaré. Pour l'expert français, si parfois on peut être tenté de négocier pour sauver tous les otages, l'expérience prouve que c'est "toujours une erreur". "Les terroristes qu'on laisse partir avec une rançon en profite pour s'armer davantage, recruter, commettre des attentats aveugles et recommencer de nouvelles prises d'otages", a-t-il affirmé, recommandant, dans un cas de figure comme celui d'In Amenas, "la fermeté". "Il ne faut pas céder. Mais, cela nécessite énormément de courage politique de la part des autorités et une acceptation de cette fermeté par l'opinion", a indiqué M. Denécé, regrettant que les démocraties européennes, qui sont hyper-protégées, n'aient pas en la matière la "maturité de la population algérienne, qui a été confrontée à un terrorisme quotidien pendant 20 ans". Invité à commenter l'ampleur de l'opération menée par l'Armée algérienne et les conditions exceptionnelles dans lesquelles elle est intervenue (théâtre des opérations au fin fond du désert, proximité de l'usine gazière, nombre très élevé de travailleurs pris en otage, usage de ceintures d'explosifs, armements de guerre, etc.), il a relevé que les prises d'otages de masse sont les plus difficiles à résoudre, car cela veut dire, a-t-il dit, que le nombre de terroristes engagés est toujours très élevé pour encadrer les otages. "En plus, ils (les otages) sont toujours répartis en plusieurs lieux pour rendre difficile toute intervention et les terroristes placent des explosifs dans le bâtiment occupé pour être sûr de tuer le maximum d'otages et de membre des forces de sécurité en cas d'assaut", a expliqué le directeur du CF2R. Selon lui, des cas de figure pareils représentent un "vrai cauchemar". "Intervenir dans ce contexte entraîne donc obligatoirement des pertes", a-t-il opiné, rappelant le dénouement sanglant de la prise d'otages dans une école de Beslan, en 2004, par des séparatistes tchétchènes armés, qui avait fait 344 civils tués, dont 186 enfants, et celle du théâtre de Moscou en 2002, qui avait permis de tuer 39 parmi les ravisseurs, et qui s'était soldé, cependant, par au moins 129 victimes côté otages dont neuf étrangers. A la question de savoir si la prise d'otages d'In Amenas avait une corrélation directe avec le conflit au Mali, M.Denécé a estimé que la crise dans ce pays frontalier à l'Algérie "n'a fait qu'accélérer les choses". Lamia O.

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