Si El Hachemi Assad, responsable de la publication, a estimé, dans son éditorial, que par sa pérennité, son contenu et l'envergure des plumes qui animent Asaru-cinéma, le Festival du film amazigh se distingue des autres évènements culturels créés ces dernières années en Algérie. M. Assad a également expliqué pourquoi il a choisi l'image pour porter à l'écran le parcours du poète et du militant disparu il y a huit ans. « M. Aït Amrane est pour moi le symbole de l'avancée du combat pour la réhabilitation de l'amazighité pas uniquement en Algérie mais dans le Maghreb dans son ensemble », a-t-il affirmé. Hafid Azzouzi, journaliste, est revenu dans ses articles consacrés à la sixième édition du Festival international du film amazigh qui se déroule chaque année dans la ville marocaine Agadir sur la forte présence, à ce rendez-vous cinématographique, de la production filmique amazighe. « Des cinéastes, des réalisateurs et des comédiens ont pris part à ce rendez-vous avec le septième art. Le public a assisté à la projection de sept productions cinématographiques algériennes, dont deux se sont distinguées de fort belle manière en remportant des prix mis en jeu lors de cette manifestation », a-t-il écrit. Rachid Bouksim, directeur du Festival international du film amazigh s'est étalé, dans une interview accordée à la revue Asaru-cinéma, sur la qualité des films présentés à la septième édition du même festival ainsi que le progrès de cette manifestation. « La réussite de ce festival est le fruit d'un travail professionnel mené par une équipe restreinte, c'est vrai, mais persévérante et audacieuse qui ne connaît point l'impossible », a-t-il affirmé. Mohamed Bensalah, lui, a mis en exergue dans sa contribution beaucoup plus académique intitulée « champs et contre-champs de la cinématographie arabe » portant sur le festival du film arabe sur le rôle du cinéma et de l'image. Il a estimé que tout un chacun sait que les images traduisent des sentiments et des émotions et expriment des idées et des pensées. « Bien plus que la presse et la radio, l'œuvre filmique, en excitant la curiosité et en éveillant l'esprit, arrive à remplir d'enthousiasme le spectateur le plus réfractaire aux médias d'information », a-t-il argumenté. Kamel Chériti, talentueux journaliste s'il en est, a réalisé un reportage de haute facture sur la localité de Boussemghoun. Il a mis en avant les atouts naturels de cette contrée qui pourra être le « futur Ouarzazate algérien » pour les cinéastes et les réalisateurs. Fatma Mohand, elle, a axé son article sur le message du film « Parfums d'Algérie » de Rachid Benhadj, un long métrage par le truchement duquel le réalisateur a tenté de décortiquer la décennie noire. Dans ce présent numéro, dont Horizons est sponsor, on peut aussi lire le portrait de Réné Vautier, une contribution sur le quartier de Belcourt, son football et ses salles de cinéma...