Le procès de la Banque commerciale et industrielle d'Algérie, plus connu sous l'appellation de l'affaire de la BCIA d'Oran, rebondit, de nouveau, sur la scène juridique puisqu'il devrait être rejugé le 30 janvier prochain. Alors que les 43 coaccusés avaient comparu en 2007 devant le tribunal criminel près la cour d'Oran pour dilapidation de deniers publics, ils vont comparaître, cette fois-ci, pour blanchiment d'argent. Pour rappel, l'affaire porte sur la dilapidation d'un montant de 1.320 milliards de centimes par le biais de retraits successifs de sommes d'argent de la Banque extérieure d'Algérie, agences de Medioni et de Sig. La BCIA procédait, quant à elle, à la délivrance des traites avalisées sans garantie. Le pot aux roses fut découvert sur la base d'une enquête ouverte à l'encontre d'un industriel fraîchement reconverti dans l'importation de sucre. Excepté le P-D.G de la BCIA, M. Kharoubi Mohamed, qui fait l'objet d'un mandat d'arrêt international, tous les mis en cause ont purgé leurs peines.