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marché informel : un terreau pour les transactions douteuses
Le blanchiment d'argent en débat
Publié dans Horizons le 04 - 03 - 2013


La lutte contre le blanchiment d'argent dans les institutions financière algériennes : réalité et défis. Tel a été le thème d'un séminaire national, organisé, hier, par la Faculté des sciences économiques et de gestion à l'université Saad-Dahleb de Blida. Les participants venus de plusieurs universités du pays ont, longuement, expliqué l'aspect juridique lié au phénomène du blanchiment d'argent en Algérie et dans le monde. Mais ils n'ont pas omis de mentionner que l'aspect juridique, à lui seul, ne suffit pas. Pour les conférenciers, il faut donc, concrétiser ses lois et, surtout, les recommandations, issues des séminaires nationaux et internationaux. Selon Abdennour Hibouche, président de la Cellule de traitement du renseignement financier (CTRF), sept dossiers de blanchiment d'argent ont été traités par la Cellule depuis 2007 dont trois dossiers en 2012 qui ont été transmis à la justice. « Ces dossiers traités restent dans la case de soupçon et c'est à la justice de prouver, réellement, qu'il s'agit de blanchiment d'argent », a-t-il précisé tout en avouant que la CTRF devrait changer de statut pour être plus efficace dans sa mission. Dans son intervention intitulée « L'organisation algérienne de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme », M. Hibouche a souligné qu'il n'y a pas que les banques qui font face au phénomène du blanchiment d'argent. « Les trafiquants utilisent d'autres méthodes comme les transactions d'achat, par le biais des notaires et la création du commerce informel », note-t-il. Concernant la question des moyens dont disposent l'Algérie pour s'assurer de la traçabilité de la monnaie qui circule dans le marché financier de l'informel, le magistrat Kamel Keniche reconnaît que, malgré les insuffisances enregistrées, l'Algérie a une stratégie pour certifier de la traçabilité de la monnaie. « L'ordonnance du 11-12 a pris en charge toutes les insuffisances enregistrées. D'ailleurs, elle respecte les recommandations du GAFI (Groupe d'action financière) qui est un groupe intergouvernemental indépendant ayant pour mission de promouvoir des politiques visant à protéger le système financier mondial contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme », explique le magistrat, tout en précisant que chaque pays enregistre un déficit en matière de lutte contre le blanchiment d'argent. Mais le banquier Slimane Benkhema n'est pas de cet avis. Dans son intervention intitulée « Les mécanismes juridiques et organisationnels pour lutter contre le blanchiment d'argent dans les banques algériennes », ce cadre financier explique qu'entre la théorie et la pratique dans la lutte contre le blanchiment d'argent, il y a une grande différence, voire une incompréhension. Il aborde le dernier texte de loi qui oblige chaque détenteur de compte bancaire à certifier de la provenance de chaque somme d'argent qui dépasse les 50 millions de centimes. Selon lui, même si cette loi est toujours en vigueur, elle n'est pas réellement appliquée dans l'ensemble des banque. Et pour cause, son application stricto sensu diminuerait les transactions commerciales qui s'effectuent, à travers les banques du fait qu'un commerçant n'ira pas prouver à chaque opération commerciale l'authenticité de cet argent. Autre handicap qui ne facilite pas la détection du blanchiment d'argent : « Quand un client reçoit une importante somme d'une banque étrangère, celle-ci refuse de donner l'identité du créditeur ». Le banquier se dit pessimiste quant à l'efficacité de la lutte contre le blanchiment du fait que ce phénomène ne touche pas trop les banques, mais beaucoup plus le marché informel. « On peut blanchir l'argent facilement dans les transactions commerciales, comme l'achat et la vente de villas, d'appartements, de voitures avant de réinjecter l'argent dans le circuit financier », observe-t-il. Que faire alors ? Réponse du banquier : « En France, par exemple, toute transaction commerciale est justifiée, inscrite dans le système de traçabilité du circuit financier. Personne n'échappe au fisc et personne ne s'aventure à manipuler l'argent liquide sans justification. Il faut arriver à ce système pour pouvoir faire face au blanchiment d'argent », explique-t-il.

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