Chose promise, chose due. Même si on a un peu trop attendu, il n'est jamais trop tard pour bien faire. Et c'est, évidemment, avec un heureux soulagement que nous avons appris, tout récemment, la promulgation, en Conseil des ministres, de la loi sur le cinéma. Un vieux projet que nous avons cru, un moment, renvoyé à la saint Glinglin. A cause des hésitations, des atermoiements, voire même des appréhensions qui ont accompagné sa longue mise en œuvre. Ainsi donc, et contre toute attente, les pouvoirs publics ont-ils décidé de prendre le taureau par les cornes, façon de nettoyer, une fois pour toute, les écuries d'Augias. Le texte est cossu et ambitieux, tant par les moyens à mettre en œuvre que par la détermination crânement affichée de la tutelle. Reste maintenant, le plus essentiel : passer à l'acte. Et, surtout, mobiliser toute la famille du septième art national, qui n'attendait pas mieux qu'une telle aubaine.