les Palestiniens commémorent, aujourd'hui, le 37e anniversaire de la Journée de la terre « Youm al-Ard ».Le 30 mars 1976, en manifestant pacifiquement pour dénoncer le plan sioniste visant l'expropriation de leurs terres, les Palestiniens ont subi une répression qui a fait six morts. Depuis lors, chaque année, ils organiseront une série de marches, notamment en Cisjordanie et à Al Qods occupée pour dénoncer la politique d'agression et de peuplement exercée par Israël. Comme chaque année, les autorités d'occupation ont limité l'accès à l'esplanade des Mosquées aux Palestiniens âgés de plus de 50 ans et détenteurs d'une carte d'identité de résident délivrée par Israël. Cette mesure aurait été prise, selon une porte-parole de la police israélienne, pour contrer « des groupes de Palestiniens qui s'apprêteraient à organiser des manifestations violentes » à l'occasion de la Journée de la terre. Le gouvernement palestinien demande le soutien de la communauté internationale pour l'aider à affronter une situation difficile dans les territoires occupés. En plus du soutien politique, le cabinet de Salam Fayyad a besoin d'aides financières. Le budget de 2013 a été évalué, avant-hier, à près de 3,9 milliards de dollars. Après la visite de Barack Obama, les Etats-Unis lui ont débloqué 500 millions de dollars. Le gouvernement israélien a, lui aussi, décidé de reprendre le transfert des taxes suspendu aux Palestiniens en décembre 2012, après l'obtention du statut d'Etat non membre aux Nations unies. Le montant des taxes dues oscille entre 420 et 455 millions de shekels (un dollar équivaut à 3n70 shekels). Au niveau européen, la haute représentante de l'UE pour la diplomatie, Catherine Ashton, a indiqué que les « 27 » allaient « maintenir leur assistance au même niveau, à 300 millions d'euros », comme en 2012. Côté arabe, la Ligue a reconduit, la semaine passée, une précédente décision d'octroyer 100 millions de dollars mensuels à l‘Etat palestinien et 500 autres millions de dollars pour la caisse de la ville sainte afin d'aider ses habitants palestiniens à faire face aux mesures de judaïsation.