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Un sommet pour Al-Qods
Rencontre des chefs d'Etat à Syrte en Libye
Publié dans Le Midi Libre le 28 - 03 - 2010

Le 22e sommet des chefs d'Etat et de souverains des Etats de la Ligue arabe s'est ouvert, hier, à Syrte (Libye), en présence de plusieurs chefs d'Etat et souverains arabes dont le président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
Le 22e sommet des chefs d'Etat et de souverains des Etats de la Ligue arabe s'est ouvert, hier, à Syrte (Libye), en présence de plusieurs chefs d'Etat et souverains arabes dont le président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
Ce sommet se tient dans un contexte assez particulier où les ministres arabes des Affaires étrangères, qui ont tenu une rencontre avant la réunion au sommet, ont donné le ton au terme de ce conclave en le baptisant «Sommet d'appui à la résistance d'Al-Qods». C'est le moins qu'ils pouvaient faire face à l'accélération des évènements qui se déroulent à Al-Qods, sujette à une campagne de judaïsation tous azimuts. Dans ce cas précis, les Arabes ont pris le sens de la mesure et de l'urgence qu'il y a d'entreprendre des actions concrètes avant qu'il ne soit trop tard. D'habitude dans ce genre de situation, ils se contentaient de «dénoncer», par le verbe, le fait accompli des forces d'occupation. Pour ce sommet, ils ont franchi un nouveau pas. Ils vont tenter de dégager un plan pour sauver la ville d'Al-Qods. Les ministres des Affaires étrangères ont arrêté les contours de ce plan qui sera soumis à l'approbation des chefs d'Etat et souverains et qui s'articule autour du soutien à la ville et à sa population avec une aide financière de l'ordre de 500 millions de dollars, de créer une commission générale d'Al- Qods, de s'adresser à la CPI au sujet des violations israéliennes dans cette ville. Il paraît évident que concernant le pactole que mettront les Arabes à la disposition de la ville et de sa population, cela ne sera pas un problème. Il faut s'interroger, par contre, sur le rôle et la mission qui seront confiés à la commission générale d'Al-Qods. La rue arabe suit le développement avec une extrême attention. Il n'y a qu'à voir l'attitude de l'Organisation de la Conférence Islamique, née justement pour la défense des Lieux-Saints en Palestine, pour ne pas attendre grand-chose de ce genre de commission. Cette auguste organisation s'est illustrée par son silence assourdissant devant l'entreprise israélienne  de destruction de la mosquée d'El-Aqsa et la judaïsation rampante d'Al-Qods, entreprises ces dernières semaines par les forces d'occupation. Il reste le projet de saisine de la Cour internationale de La Haye. Il serait bien naïf de croire qu'Israël se conformera aux décisions que prendra la Cour internationale. C'est bien cette même cour qui avait ordonné en juillet 2004 à l'entité sioniste de détruire le mur qu'elle avait construit, séparant les Israéliens des Palestiniens. Pas plus que les résolutions des Nations unies, cette injonction de la CIJ n'a fait trembler les dirigeants israéliens. Israël s'estime au dessus des lois internationales et bafoue toujours les décisions des instances internationales. Et ce n'est pas aujourd'hui qu'il changera d'avis, le temps qu'il faut au temps pour faire admettre le fait accompli, comme cela a été le cas pour l'annexion d'Al-Qods et des territoires arabes occupés et pour la construction des colonies sur les terres palestiniennes. Peut-être qu'est venu le temps pour les Arabes de prendre leur destin en main et de prendre leurs responsabilités. Les «machins» qui sont censés prendre en charge leurs plaintes ne font que produire des textes qui ne sont aucunement contraignants pour Israël.
S. B.
Ce sommet se tient dans un contexte assez particulier où les ministres arabes des Affaires étrangères, qui ont tenu une rencontre avant la réunion au sommet, ont donné le ton au terme de ce conclave en le baptisant «Sommet d'appui à la résistance d'Al-Qods». C'est le moins qu'ils pouvaient faire face à l'accélération des évènements qui se déroulent à Al-Qods, sujette à une campagne de judaïsation tous azimuts. Dans ce cas précis, les Arabes ont pris le sens de la mesure et de l'urgence qu'il y a d'entreprendre des actions concrètes avant qu'il ne soit trop tard. D'habitude dans ce genre de situation, ils se contentaient de «dénoncer», par le verbe, le fait accompli des forces d'occupation. Pour ce sommet, ils ont franchi un nouveau pas. Ils vont tenter de dégager un plan pour sauver la ville d'Al-Qods. Les ministres des Affaires étrangères ont arrêté les contours de ce plan qui sera soumis à l'approbation des chefs d'Etat et souverains et qui s'articule autour du soutien à la ville et à sa population avec une aide financière de l'ordre de 500 millions de dollars, de créer une commission générale d'Al- Qods, de s'adresser à la CPI au sujet des violations israéliennes dans cette ville. Il paraît évident que concernant le pactole que mettront les Arabes à la disposition de la ville et de sa population, cela ne sera pas un problème. Il faut s'interroger, par contre, sur le rôle et la mission qui seront confiés à la commission générale d'Al-Qods. La rue arabe suit le développement avec une extrême attention. Il n'y a qu'à voir l'attitude de l'Organisation de la Conférence Islamique, née justement pour la défense des Lieux-Saints en Palestine, pour ne pas attendre grand-chose de ce genre de commission. Cette auguste organisation s'est illustrée par son silence assourdissant devant l'entreprise israélienne  de destruction de la mosquée d'El-Aqsa et la judaïsation rampante d'Al-Qods, entreprises ces dernières semaines par les forces d'occupation. Il reste le projet de saisine de la Cour internationale de La Haye. Il serait bien naïf de croire qu'Israël se conformera aux décisions que prendra la Cour internationale. C'est bien cette même cour qui avait ordonné en juillet 2004 à l'entité sioniste de détruire le mur qu'elle avait construit, séparant les Israéliens des Palestiniens. Pas plus que les résolutions des Nations unies, cette injonction de la CIJ n'a fait trembler les dirigeants israéliens. Israël s'estime au dessus des lois internationales et bafoue toujours les décisions des instances internationales. Et ce n'est pas aujourd'hui qu'il changera d'avis, le temps qu'il faut au temps pour faire admettre le fait accompli, comme cela a été le cas pour l'annexion d'Al-Qods et des territoires arabes occupés et pour la construction des colonies sur les terres palestiniennes. Peut-être qu'est venu le temps pour les Arabes de prendre leur destin en main et de prendre leurs responsabilités. Les «machins» qui sont censés prendre en charge leurs plaintes ne font que produire des textes qui ne sont aucunement contraignants pour Israël.
S. B.


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