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Les Américains pourraient appuyer les Français
Mali
Publié dans Horizons le 10 - 04 - 2013


Les troupes de la Cédéao envoyées au Mali, sont « totalement incapables » de mener des combats face aux groupes terroristes. C'est Michael Sheehan, le conseiller du secrétaire américain à la défense pour les opérations spéciales et conflits de basse intensité, qui l'affirme lors d'une audition au Sénat. « A ce stade, la force de la Cédéao n'est capable de rien. (...) Ça doit changer » dit-il. Comment ? Le conseiller du Pentagone qui a qualifié d'« absolument excellent » le travail accompli par les 4.000 soldats français lève le voile sur deux pistes. La première : la force des 11.200 Casques bleus appelés à prendre la place des 4.300 soldats Ouest Africains et des 2.000 Tchadiens doit s'inspirer du cas « somalien ». C'est-à-dire être une force chargée d'une « mission raisonnable » et épaulée par des forces « plus capables » comme le font le Kenya et l'Ethiopie en Somalie. La seconde : comme « débusquer AQMI des montagnes et attaquer leur leadership est un boulot qui dépasse les capacités des Casques bleus, il faut déployer aux côtés de ces derniers une « force parallèle » équipée pour « mener des opérations importantes de combat contre le terrorisme ». « Ce sera aux Français, peut-être avec notre soutien » de s'en occuper, dit-il. Equipée d'hélicoptères, cette force d'appui pourrait venir en aide rapidement aux Casques bleus en cas d'attaques terroristes. Ce dispositif rappelle la force française Licorne. Déployée en 2002, en Côte d'Ivoire en soutien de l'ONU, elle compte aujourd'hui 450 hommes. Paris, dont les troupes, selon Michael Sheehan, « ont réagi très vite, ont très rapidement repoussé AQMI (Al-Qaïda au Maghreb islamique) au-delà du fleuve Niger et repris le contrôle des villes du Nord », se propose de garder — sans compter les forces françaises présentes dans la région — d'une façon « permanente » mille soldats au Mali pour « traquer et éliminer les membres d'Aqmi ». Première étape d'un désengagement qui devrait se poursuivre tout au long de l'année, le rapatriement lundi dernier d'une centaine de ses soldats. Mais de l'avis de plusieurs observateurs, l'avenir de ce désengagement sera conditionné et par l'arrivée de la force internationale sous la caquette de l'Onu et par la situation politique du pays. Certes « plus de 600 terroristes, sur les 1.500 à 2.000 combattants radicaux identifiés, ont probablement été éliminés, des stocks d'armes, de munitions et d'essence ont été détruits en grand nombre. Des chefs, comme Abou Zeïd, ont été éliminés » selon Eric Denécé, directeur du Centre français de recherche sur le renseignement, mais la menace terroriste n'a pas disparu. Notamment dans le massif des Ifoghas et autour de Tombouctou et Gao. Parallèlement à ces « inquiétudes », une mission européenne a commencé la semaine dernière la formation de l'armée malienne dont la réorganisation complète est indissociable d'un retour à l'ordre constitutionnel dans le pays. Sous-équipée, mal formée, elle ne pourra « surveiller » les élections prévues en juillet prochain. « Sans élections, rien ne peut se faire dans le pays » martèlent François Hollande et Laurent Fabius, son ministre des Affaires étrangères. A Bamako, le Gouvernement planche sur ses négociations avec le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA). Diango Cissoko, Premier ministre par intérim doit bientôt se rendre à Kidal pour rencontrer l'amenokal Intalla Ag Attaher, chef traditionnel des Ifoghas et Bilal Ag Achérif, le leader du MNLA. Début mars, Pierre Buyoya, l'émissaire de l'Union africaine pour le Mali, le Burundais, a rencontré des membres du MNLA à Ouagadougou. Le 31 mars, c'était au tour David Gressly le représentant de l'ONU au Mali, de dialoguer avec les chefs du MNLA à Kidal. A Paris, on se félicite de cette volonté de dialogue. « On sent une volonté des uns et des autres de se parler, on avance dans le bon sens », estime l'Elysée qui prépare la conférence des donateurs sur le Mali, le 15 mai, à Bruxelles.

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