Damas salue le rapprochement américano-russe, même si le secrétaire d'Etat John Kerry insiste sur le départ du président Bachar Al Assad. « La crédibilité de la position des Etats-Unis réside dans le déploiement d'efforts sérieux auprès de leurs alliés pour faire cesser les violences et le terrorisme, en prélude au lancement d'un dialogue politique », affirme le ministère syrien des Affaires étrangères, précisant que « seul le peuple syrien décidera de son avenir et du système constitutionnel de son pays, sans aucune interférence étrangère ». Une précision qui tord le cou au préalable de l'opposition à toute discussion : le départ du président Bachar Al Assad. En attendant, l'accord russo-américain récolte ses premiers résultats : Lakhdar Brahimi, l'émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe en Syrie qui a menacé de démissionner, va rester et Damas se dit prêt à recevoir les enquêteurs de l'ONU. L'Algérie salue, et les efforts internationaux devant « conduire à une solution politique, seule et unique alternative à même de mettre un terme à la violence qui ensanglante ce pays et à préserver sa souveraineté, son intégrité territoriale et l'unité de son peuple » et ceux « de l'émissaire international dont le succès reste tributaire d'un soutien conséquent au niveau des membres permanents du Conseil de sécurité », dixit Amar Belani.