Ainsi, assure la même direction, on y éliminera tout déversement des eaux usées en milieu naturel et, du coup, lutter contre les maladies à transmission hydrique (MTH). Afin d'atteindre cet objectif, dont l'impact sur la santé publique et l'environnement est très important, une autorisation programme de l'ordre de 45 milliards de centimes a été débloquée par les services publics pour la pose de plus d'une vingtaine de kilomètres de collecteurs ainsi que la réalisation de deux stations de relevage, l'une à Douaouda et la seconde à Berbessa. Il s'agit donc de plusieurs projets, 10 en tout, entrant dans le cadre de l'extension des réseaux d'assainissement des zones urbanisables aux systèmes d'épuration de Koléa et Bou-Ismaïl, qui sont actuellement en cours d'achèvement ou de lancement. Outre les deux stations de relevage de Douaouda et Berbessa, les entreprises réalisatrices de ce programme procèderont à la pose de collecteurs à Fouka, Koléa, Douaouda, Berbessa, Khemisti, Bou Haroun et Bou Ismaïl. Un programme du même ordre, à savoir le raccordement des réseaux d'assainissement des nouvelles infrastructures des nouvelles zones urbanisables aux Step de Hadjout et de Tipasa, a été également lancé dans la région centre de la wilaya. Là aussi, les autorités ont débloqué une importante enveloppe financière d'un montant de 35 milliards de centimes. Tous les projets, 12 en tout, qui consistent en la pose et le raccordement des collecteurs aux Step en question et la construction d'une station de relevage à Meurad, sont présentement en cours de réalisation. Ils seront fonctionnels, selon les prévisions de la direction d'ici mai 2014, soit dans un délai d'une année. En somme, 80 milliards de centimes ont été mobilisés par les pouvoirs publics afin de collecter et traiter la totalité des eaux usées des régions centre et est de la wilaya, évitant ainsi leur déversement dans la nature. Souhaitons tout de même que ces projets soient livrés dans les délais.