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L'option de la direction collégiale se précise
La succession de Aït Ahmed en débat au congrès du FFS
Publié dans Horizons le 24 - 05 - 2013

Le FFS tient, depuis jeudi dernier, son 5e congrès ordinaire, au chapiteau du complexe touristique de Mazafran (Alger), en présence de 1.044 délégués des 40 fédérations que compte le parti au niveau national. Comme prévu, l'absence du fondateur et président du parti, Hocine Aït Ahmed, a marqué le congrès placé sous le slogan : « pour la reconstruction d'un consensus national ». S'excusant de ne pouvoir prendre part aux travaux « pour des raisons de santé », le leader du FFS, dans une vidéo projetée à l'occasion, a souhaité « plein succès à cet important évènement ». Celui-ci a décidé, rappelons-le, de céder sa place du président du parti, d'où l'enjeu capital de ce congrès, qui est la succession. Elire un nouveau président du parti ou une direction collégiale, composée de cinq membres, sont les deux variantes actuellement en débat au sein de cette formation politique. Le choix sera tranché, aujourd'hui, à la clôture des travaux. La seconde option (direction collégiale) semble, toutefois, faire consensus parmi la majorité des militants. La raison : « il est difficile, a priori, de remplacer un président de la pointure de Hocine Aït Ahmed pour gérer le parti. Il est préférable, à présent, d'aller vers une collégialité, non seulement pour la gestion concertée des affaires du parti, mais aussi par respect à Aït Ahmed », s'accordent à dire les militants. Point de vue appuyé, d'ailleurs, par le premier secrétaire national du parti, Ali Laskri, qui a soutenu que « l'option d'une direction collégiale a été retenue pour qu'il y ait plus de cohésion au sein du parti, mais aussi en raison de la difficulté de remplacer Aït Ahmed de par son poids politique et son parcours ». Pour M. Laskri, « le FFS est, aujourd'hui, un parti qui voit grand, qui vise grand et qui ambitionne grand. Il pense, à l'instar de toutes les forces progressistes, à concrétiser l'idéal démocratique ».
Aït Ahmed : « Les Algériens doivent rester unis »
Dans son message adressé aux congressistes, et lu par Mohand Amokrane Cherif, membre de la commission nationale préparatoire du congrès (CNPC), M. Aït Ahmed a affirmé que les Algériens « doivent rester unis pour la construction d'un Etat de droit et de démocratie pour pouvoir diverger démocratiquement sur le reste ». Le président du parti a affirmé, à cette occasion, que la lutte du FFS a été et sera toujours celle de la démocratie, de la liberté et de la souveraineté de l'Algérie. « La lutte du FFS pour la démocratie est une lutte pour la consécration de la liberté et de la souveraineté de l'Algérie (à) à travers des institutions légitimes et un Etat de droit qui en assure le respect, le bon fonctionnement et la pérennité. Ceci n'est pas un détail mais le socle sur lequel le reste pourra être construit », a-t-il souligné dans son message. Revenant sur le 5e congrès, Aït Ahmed a estimé qu'il se tenait dans « un moment particulier pour le parti, pour le pays et plus largement dans la région et dans le monde ». « Ce congrès est important à mes yeux, comme tous les autres congrès du parti, mais à celui-ci, je me retire de la présidence du parti. J'aurais voulu, j'aurais pu ou dû, ou pas su, le faire plus tôt, j'en ai souvent discuté avec des camarades et des amis, mais voilà l'histoire se fait pendant que nous apportons notre modeste contribution à son déroulement », a-t-il ajouté. Evoquant le parcours du parti depuis l'indépendance, il a noté qu'il est né dans le giron du mouvement de libération nationale. « Pour le FFS, patriotisme et démocratie sont inséparables. Durant ces cinquante années de lutte, le FFS a d'abord dû lutter pour empêcher qu'on piétine la démocratie au nom du patriotisme pour ensuite se battre pour empêcher qu'on piétine le patriotisme au nom de la démocratie », a-t-il précisé. Des invités étrangers, maghrébins et français ont pris la parole à l'ouverture des travaux du congrès, pour ne citer que le parti Ettakadoum de la Tunisie, l'Union des forces socialistes populaires (UFSP), le Parti populaire socialiste (PPS) et le Parti de l'authenticité et la modernité (PAM) du Maroc, le Parti socialiste français (PS) et le Front démocratique pour la libération de la Palestine (Fdlp). Les interventions de la partie marocaine, qui estimaient que le FFS est favorable au projet de l'autonomie proposé par le Maroc au sujet de la question du Sahara occidental, ont provoqué l'ire des congressistes. Certains ont même quitté la salle en scandant « vive le peuple sahraoui ». Un climat qui a contraint le premier secrétaire à intervenir de nouveau, en guise de mise au point : « Je voudrais rappeler combien la construction démocratique du grand Maghreb est importante. Que cette construction se fasse dans l'autonomie individuelle ou l'autodétermination de tous les peuples de la région ».


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