Comme prévu les travaux du 5e congrès du Front des forces socialistes (FFS) ont été ouverts avant-hier à Zeralda. Un congrès qui a vu la participation de 1.010 délégués représentant 42 wilayas. Le président du parti, Hocine Aït Ahmed, qui n'a pas participé à ce conclave a, néanmoins, adressé une lettre aux congressistes. Comme prévu les travaux du 5e congrès du Front des forces socialistes (FFS) ont été ouverts avant-hier à Zeralda. Un congrès qui a vu la participation de 1.010 délégués représentant 42 wilayas. Le président du parti, Hocine Aït Ahmed, qui n'a pas participé à ce conclave a, néanmoins, adressé une lettre aux congressistes. C'est sans doute la dernière fois que le fondateur du FFS adresse une missive puisqu'il se retire de la présidence du parti, comme il l'a déjà annoncé il y a quelques mois. « Quand, avec des compagnons de la lutte contre le colonialisme et pour l'indépendance nationale, nous avons fondé le Front des forces socialistes, pour que cette indépendance algérienne s'accomplisse dans la démocratie, dans le respect des libertés, dans le respect de la justice sociale, dans le respect du pluralisme politique et culturel fondateurs du mouvement de libération nationale, je n'imaginais pas que cinquante ans plus tard nous en serions encore à nous battre pour défendre notre simple droit à exister. Nous militants du FFS et plus généralement, nous Algériens », a indiqué Aït Ahmed. Une phrase qui résume toute la pensée du leader charismatique du FFS et à travers laquelle il voulait dire que le chemin restait encore long pour la concrétisation des idéaux pour lesquels le FFS a lutté depuis sa création. Le combat pour la démocratie n'est pas, en somme, une simple sinécure tant il reste beaucoup de chemin à faire. « Pour le FFS, patriotisme et démocratie sont inséparables, durant ces cinquante années de lutte, le FFS a d'abord dû lutter pour empêcher qu'on piétine la démocratie au nom du patriotisme pour ensuite se battre pour empêcher qu'on piétine le patriotisme au nom de la démocratie », dira ensuite Hocine Aït Ahmed qui a d'abord pris le soin de préciser que le parti est né dans le giron du mouvement de libération nationale. « La lutte du FFS pour la démocratie est une lutte pour la consécration de la liberté et de la souveraineté de l'Algérie en chaque Algérienne et en chaque Algérien, à travers des institutions légitimes et un Etat de droit qui en assure le respect, le bon fonctionnement et la pérennité », a-t-il soutenu par ailleurs tout en ajoutant que « nous devons être unis sur cela pour pouvoir diverger démocratiquement sur le reste ». Ce congrès du plus vieux parti de l'opposition n'est pas comme ses précédents puisque le FFS devrait élire une nouvelle direction puisque Aït Ahmed a pris sa retraite. Selon les nouveaux statuts du parti, qui seront toutefois soumis pour approbation aux congressistes, ce sera une direction collégiale. Les dirigeants du parti ont expliqué cela par l'impossibilité de trouver un successeur de la dimension du chef charismatique. « L'option direction collégiale a été prise pour qu'il y ait plus de cohésion au sein du parti mais aussi en raison de la difficulté de remplacer Ait Ahmed, de par son poids politique et son parcours », a de nouveau déclaré le premier secrétaire, Ali Laskri, lors de son allocution devant les congressistes. Notons que les travaux de ce conclave se sont poursuivis hier au niveau notamment des commissions installées pour plancher sur différents documents, dont le plus important demeure, incontestablement, le nouveau statut devant entériner la proposition de la direction collégiale. Une direction collégiale qui sera, cela dit, élue aujourd'hui. C'est sans doute la dernière fois que le fondateur du FFS adresse une missive puisqu'il se retire de la présidence du parti, comme il l'a déjà annoncé il y a quelques mois. « Quand, avec des compagnons de la lutte contre le colonialisme et pour l'indépendance nationale, nous avons fondé le Front des forces socialistes, pour que cette indépendance algérienne s'accomplisse dans la démocratie, dans le respect des libertés, dans le respect de la justice sociale, dans le respect du pluralisme politique et culturel fondateurs du mouvement de libération nationale, je n'imaginais pas que cinquante ans plus tard nous en serions encore à nous battre pour défendre notre simple droit à exister. Nous militants du FFS et plus généralement, nous Algériens », a indiqué Aït Ahmed. Une phrase qui résume toute la pensée du leader charismatique du FFS et à travers laquelle il voulait dire que le chemin restait encore long pour la concrétisation des idéaux pour lesquels le FFS a lutté depuis sa création. Le combat pour la démocratie n'est pas, en somme, une simple sinécure tant il reste beaucoup de chemin à faire. « Pour le FFS, patriotisme et démocratie sont inséparables, durant ces cinquante années de lutte, le FFS a d'abord dû lutter pour empêcher qu'on piétine la démocratie au nom du patriotisme pour ensuite se battre pour empêcher qu'on piétine le patriotisme au nom de la démocratie », dira ensuite Hocine Aït Ahmed qui a d'abord pris le soin de préciser que le parti est né dans le giron du mouvement de libération nationale. « La lutte du FFS pour la démocratie est une lutte pour la consécration de la liberté et de la souveraineté de l'Algérie en chaque Algérienne et en chaque Algérien, à travers des institutions légitimes et un Etat de droit qui en assure le respect, le bon fonctionnement et la pérennité », a-t-il soutenu par ailleurs tout en ajoutant que « nous devons être unis sur cela pour pouvoir diverger démocratiquement sur le reste ». Ce congrès du plus vieux parti de l'opposition n'est pas comme ses précédents puisque le FFS devrait élire une nouvelle direction puisque Aït Ahmed a pris sa retraite. Selon les nouveaux statuts du parti, qui seront toutefois soumis pour approbation aux congressistes, ce sera une direction collégiale. Les dirigeants du parti ont expliqué cela par l'impossibilité de trouver un successeur de la dimension du chef charismatique. « L'option direction collégiale a été prise pour qu'il y ait plus de cohésion au sein du parti mais aussi en raison de la difficulté de remplacer Ait Ahmed, de par son poids politique et son parcours », a de nouveau déclaré le premier secrétaire, Ali Laskri, lors de son allocution devant les congressistes. Notons que les travaux de ce conclave se sont poursuivis hier au niveau notamment des commissions installées pour plancher sur différents documents, dont le plus important demeure, incontestablement, le nouveau statut devant entériner la proposition de la direction collégiale. Une direction collégiale qui sera, cela dit, élue aujourd'hui.