Abderrahmane Habik, président de l'APC de Bir Mourad-Rais a annoncé que dans le cadre de l'éradication de l'habitat précaire, les 32 familles qui ont squatté le cimetière de Sidi Yahia, devront être relogées avant la fin de l'année. «Toutes ces familles ont été enregistrées. L'opération de relogement touchera, en premier lieu, celles qui ont été recensées en 2007 comme l'exige l'instruction du ministre de l'Habitat», affirme-t-il. Les autres, celles qui ont squattées les lieux après cette année, seront relogées dans leurs localités d'origine. Et en prévision de la concrétisation du projet de construction d'une université, l'APC de Bir Mourad- Rais à fait reloger il y a deux semaines 39 familles qui habitaient la ferme Bakour dans les communes de Saoula, Birtouta, Birkhadem et Ain Naadja. Abordant le phénomène de l'irruption des bidonvilles à travers sa commune, le P/APC explique que cela est dû notamment aux années de terrorisme lorsque les autorités locales étaient plutôt occupées à rétablir la sécurité. Il précise toutefois que Bir Mourad-Rais est l'une des rares communes de la capitale qui n'a pas connu un développement sensible des bidonvilles.