Les médecins de la protection civile sont également les premiers intervenants dans les catastrophes naturelles. Ils sont au nombre de 300 au niveau national et six spécialistes en médecine hyperbare et médecine maritime d'urgence « qui ont été formés en France », explique le sous-directeur de l'information de la de la protection civile, le commandant Achour Farouk. L'institution du colonel Mustapha Lehbiri est la seule qui possède spécialistes en médecine hyperbare, souligne-t-on. C'est dans cette optique que la direction générale de la protection civile organise, depuis hier, un exercice de simulation dans la wilaya de Médéa. Selon la cellule de communication, cette manœuvre porte sur le renforcement de l'action opérationnelle par la mise en place d'une chaîne médicale des secours, capable d'assurer une meilleure préparation à une montée en puissance des moyens humains et matériels en cas de d'un sinistre de grande envergure. Ce regroupement est organisé sous forme d'un cantonnement, encadré par des officiers médecins et des officiers possédant des compétences en matière de gestion et d'organisation des secours. Des équipes médicales et des détachements de renfort et de première intervention (DRPI) ont participé à cet exercice. « L'objectif est d'intégrer la composante médicale dans l'organisation générale », note la DGPC. Le rôle du médecin de la protection civile en tant que premier intervenant, ne doit pas se limiter uniquement aux soins primaires. « Il doit être conforté par la mise en application des notions de prise en charge thérapeutique des blessés, de logistique thérapeutique, de la conduite du triage et de la catégorisation des victimes, ainsi que de la surveillance et de l'évacuation d'un grand nombre de blessés dans des circonstances inhabituelles ». Cet exercice permet également d'initier les psychologues cliniciens de la protection civile à la prise en charge psychologique et à l'organisation de débriefings.