Pour les viandes rouges, la SGP Proda cède l'ovin à 1 200 DA le kilo, quelle que soit la partie (épaule, gigot, côtelettes) au lieu de 1.350 DA, voire 1.500 DA/kg chez le boucher. Le prix du bovin varie entre 850 DA et 1.100 DA. Quant à la viande blanche, la Société des abattoirs du centre (SAC), filiale de l'Office national de l'aliment de bétail (ONAB), propose des prix « spécial Ramadhan », soit 230 DA le kilo de poulet congelé au lieu de 250 DA, et le plateau d'œufs à 280 DA. Le représentant de l'entreprise des Corps gras (Cogral), spécialisée dans le raffinage et le conditionnement des huiles alimentaires, a indiqué que les prix appliqués sont ceux de sortie d'usine, soit 30 DA moins cher. Ainsi, les 5 litres d'huile de tournesol de marque Safia sont cédés à 550 DA au lieu des 580,5 DA. Autre produit très demandé pendant le mois sacré : l'huile d'olive. Son prix est à 300 DA le litre au lieu de 380 DA durant le Ramadhan 2012, tandis que le crû 2013 est vendu à 400 DA/l. Les olives vertes sont proposées à 45 DA les 125 g et les dénoyautées à 95 DA les 250 g. Les dattes, du 2ème choix sont cédées à 100 DA les 500 g. « La semoule, la farine et les pois chiches sont aux prix d'usine », affirme Rabah Boughacha, juriste de la société Moulin du Tell, de Blida. La semoule est à 37 DA au lieu de 40 DA/kg, la farine à 115 DA/5kg au lieu de 135 DA. Son concurrent, le Groupe Safina, affiche le prix du couscous à 75 DA/kg au lieu de 95 DA, la farine est à 35 DA/kg au lieu de 55 DA et les vermicelles, utilisées dans l'incontournable Chorba, sont à 35 DA/kg au lieu de 45 DA chez les détaillants, selon Rachid Daas, superviseur. Autre baisse de prix : celle des fruits secs, à l'exemple du kilogramme de pruneau, cédé à 390 DA/kg contre habituellement 420 DA. Le kilo de raisins secs coûte 550 DA/kg, soit 200 DA de moins que chez les détaillants. Côté boissons, « l'entreprise N'Gaous a décidé, elle aussi, de pratiquer des prix de sortie d'usine pour une gamme de 45 produits, soit une baisse de 5 à 10% par rapport au prix du détail, selon Smaïl Boukal, assistant du directeur général, chargé des relations extérieures. « Nous avons une liste des prix selon trois classifications : A (distributeur), B (grossiste) et C (détaillant). Les produits vendus sur ce marché sont commercialisés selon le prix de la catégorie B », précise-t-il. Le « Marché de la solidarité » a lieu pour la deuxième année consécutive, au grand bonheur des citoyens. La participation reste ouverte à d'autres opérateurs tout au long du mois sacré, selon le patron de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, qui s'exprimait, avant-hier, lors de son inauguration.