Le ministère de l'Intérieur de Bahreïn a adressé dans un communiqué une sévère mise en garde à ses citoyens contre toute participation à des manifestations à l'appel d'un mouvement Tamarrod (rébellion) local, le 14 août, date du départ des forces britanniques de Bahreïn en 1971. Selon le ministère, ce mouvement, comparable à celui à l'origine des manifestations de masse contre le président égyptien Mohammad Morsi, a appelé à « des manifestations et à des actions de nature à porter atteinte à l'ordre public, à la paix sociale et aux intérêts des citoyens ». Dans un communiqué, l'opposition a défendu « le droit des citoyens à manifester pacifiquement » le 14 août et invité les autorités à « ne pas exploiter les appels (à manifester) pour procéder à des campagnes d'arrestations ». L'option policière « ne résoudra pas la crise politique » et la solution passe par « la satisfaction des aspirations populaires à la liberté, à la justice sociale et à la démocratie », ajoute le communiqué publié par al-Wefaq, principal groupe de l'opposition chiite.