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Une histoire mouvementée (1re partie)
La succession au prophète (QSSSL) et les premiers Califats
Publié dans Horizons le 20 - 07 - 2013


Le califat a été institué. Le titre de calife (Khalifa), signifiant successeur du Prophète (QSSSL) fut attribué au chef de la communauté musulmane et se double à l'origine de ceux d'amîr al-muminin, « commandeur des croyants », et d'imam, « guide des musulmans dans l'obéissance à la Loi. Le contenu même de sa fonction le justifiait : maintenir l'unité du monde islamique, assurer sa défense et son extension, préserver le dogme contre toute innovation, veiller au respect de la Loi, gouverner et administrer l'empire. Les quatre premiers califes sont dits Ar-Rachidun (les « Bien-Dirigés »), car ils représentent, dans la mémoire des musulmans, l'idéal du souverain proche de ses sujets, qui gouverne selon les principes de la loi musulmane L'histoire des quatre premiers califes est mouvementée, car aucune règle de succession n'a été établie par Mohamed (QSSSL) de son vivant, nonobstant les positions des chiites. De plus, rien ne prédestine une personne plutôt qu'une autre au pouvoir. D'où les incessantes luttes d'influence. Si le premier calife Abu Bakr – compagnon du Prophète (QSSSL) et premier à avoir embrassé l'islam, auquel il a donné en mariage sa fille Aïcha – et le deuxième calife Omar dont il a également épousé la fille, Hafsa – sont choisis en raison de leurs liens avec le Prophète, en revanche, le troisième calife, Othman (644-656) – aristocrate mecquois de la famille des Omeyyades, plus tardivement ralliée à Mohammed –, est désigné par un Conseil de sages. Suite à son assassinat, les proches du Prophète (QSSSL) en profitent pour imposer Ali (656-661), cousin et gendre de l'Envoyé de Dieu (QSSSL), comme quatrième calife. Après le califat d'Ali, dernier des « Bien-Dirigés » gouvernant depuis Médine, le pouvoir est transporté à Damas où règne la première dynastie califale, celle des Omeyyades (661-750). Elle est renversée par la deuxième dynastie celle des Abbassides (750-1258) qui choisit Baghdad comme capitale. Ces califes disposent, en principe, d'un pouvoir absolu, de caractère théocratique, inspiré par le modèle des empereurs byzantins et des souverains perses sassanides. Mais, dans les faits, les califes doivent progressivement abandonner une grande partie de leurs prérogatives et se limiter à des fonctions religieuses et de représentation. Dans la péninsule Ibérique, un descendant de la famille omeyyade, Abd al-Rahman III, fait sécession et fonde le califat omeyyade de Cordoue (929-1031). De même, en Afrique du Nord puis en Egypte est mis en place le califat fatimide (909-1171). Déjà menacée par ces deux califats rivaux, la dynastie abbasside n'exerce plus qu'une autorité purement nominale sur le monde musulman après le sac de Baghdad par les Mongols en 1258 ; elle se perpétue cependant au Caire, à l'époque des Mamelouks (1261-1517). En 1517 est proclamé le califat ottoman d'Istanbul (Empire ottoman). Ce califat est le seul des cinq califats musulmans à ne pas avoir été détenu par des Arabes, mais par des Turcs. Aboli en mars 1924 par le régime de Mustafa Kemal Atatürk, le califat ottoman est ainsi le dernier de l'histoire de l'Islam.

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