La viande bovine importée de l'Inde n'est pas encore commercialisée au niveau des points de vente relevant de l'Atraco, filiale de Sotracov. L'Office national des aliments de bétail, Onab, ne les a pas encore approvisionnés. C'est ce que nous avons constaté, hier, au niveau du point de vente de Saïd Hamdine (Bir-Mourad Rais). «On ne nous a pas encore approvisionnés de viande», nous a déclaré le boucher qui occupe les lieux. Le point de vente est une sorte de chalet neuf, équipé de cinq congélateurs, tous récents, géré pour le moment par une seule personne. L'approvisionnement se fera, selon ce dernier, «à partir de demain au niveau des quatre points de vente de la capitale». Le boucher nous livre également une image sur le succès de la commercialisation que devrait connaître cette viande. «Depuis le 1er août, date notre installation, des centaines de personnes viennent demander cette viande ou du moins s'informer du jour de sa disponibilité», nous indique la même source. Pour rappel, «la première quantité de cette viande estimée à 260 tonnes est arrivée au port d'Alger le 18 juillet dernier et a été autorisée à sortir sur le marché le 1er août en cours, après avoir subi tous les contrôles nécessaires», a indiqué, la semaine dernière, le directeur des services vétérinaires auprès du ministère de l'Agriculture et du Développement rural, M. Rachid Bouguedour. Les arrivages, en prévision du Ramadhan, s'échelonneront sur tout le mois d'août et la première décade du mois de septembre. Quant aux prix affichés actuellement au niveau des points de vente, ils sont conformes à ceux annoncés initialement par la direction du groupe : 410 DA pour les quartiers avant et 560 pour les quartiers arrière. Le ministère du Commerce veillera à ce que les prix annoncés soient maintenus. Quant à la vente du poulet congelé à 250 DA le kg, il faut reconnaître qu'elle n'est pas effective à 100%. Mis à part les 30 points de vente appartenant à l'Onab, dont certains sont implantés à Hussein Dey, Chéraga et Ain Naâdja, les 155 autres points franchisés ne sont pas encore approvisionnés. Par ailleurs, au niveau des boucheries des particuliers (au marché Ali Melah), on a remarqué que la viande indienne se vend comme des petits pains. Les gens achetaient sans même se soucier de son origine.