Contrairement aux années précédentes, la rentrée universitaire 2013/2014 s'annonce, du point de vue des organisations estudiantines, calme et sereine. C'est, en effet, le sentiment chez la majorité des représentants de ces organisations. Le nombre réduit de nouveaux bacheliers enregistré cette année et la réception de nouvelles structures universitaires sont les deux éléments avancés par les étudiants pour appuyer leurs dires. Selon Seddik Bouzid, chargé de la communication à l'Unéa (Union nationale des étudiants algériens), une commission spécial rentrée universitaire 2013/2014 a été mise en place par l'Union à l'occasion d'une session de formation à l'Université de Maghnia au profit des membres des différents bureaux de l'organisation. « L'objectif est de débattre de l'ensemble des aspects liés à la rentrée, aux plans social et pédagogique notamment », précisera-t-il. En attendant les recommandations de l'atelier, prévu ce jeudi, le porte-parole de l'UNEA estime, a priori, que « le taux de réussite, moins élevé, enregistré cette année au bac ainsi que la réception de nouveaux pôles universitaires contribueront de manière efficace à la réussite de la prochaine rentrée ». Le même point de vue est partagé par Mustapha Nouassa, SG de l'Ugel (Union générale des étudiants libres) : « Le problème de la surcharge des amphithéâtres, signalé à chaque rentrée, ne se posera pas heureusement cette année. Ceci aura un impact positif sur la prochaine rentrée universitaire du fait que plusieurs problèmes seront supprimés. » Pour l'Ugel, « le ministère de l'Enseignement supérieur devra profiter de cette situation pour améliorer les conditions de vie et de travail de la famille universitaire en vue de la promotion du secteur, qui est à la base du développement socioéconomique du pays ». Hamou Abdelkrim, membre du bureau de l'UNJA (Union nationale de la jeunesse algérienne UNJA, soutient, à son tour, que « la réception de nouvelles infrastructures du secteur, à l'image des instituts et autres résidences universitaires, contribuera à l'apaisement de la situation ». Même son de cloche chez Solidarité nationale estudiantine (SNE). Son président, Abdelhakim Megdoud, prévoit une rentrée « plus ou moins calme par rapport à l'année précédente ». Tout comme le reste des organisations, la SNE explique ses prévisions par le nombre « réduit » des nouveaux bacheliers enregistré cette année. M. Megdoud soulignera que l'organisation émettra, à l'issue de l'université qu'elle tient à Oran, des propositions pour une rentrée réussie. Toutefois, l'Ugéa (Union générale des étudiants algériens) a soulevé le problème de déficit en matière d'encadrement qui persiste. « Il y a des efforts colossaux déployés au plan matériel mais il faut ajouter le volet encadrement en vue de hisser l'université algérienne au rang des universités de renom », a indiqué un représentant de l'organisation.