Les parents devront encore fait face aux dépenses induites par l'achat d'affaires scolaires à leurs enfants. Des dépenses plus conséquentes pour ceux qui préfèrent les articles haut de gamme. Les prix des articles scolaires sont variés, constate l'Apoc (Association de protection et d'orientation du consommateur), relevant une hausse des prix pour certains produits et une baisse pour d'autres. « Les parents ont le choix entre des cartables à 7.000 DA ou des cartables entre 500 et 1500 DA. Mais ceux qui choisissent la deuxième option risquent d'acheter plusieurs cartables au cours de l'année », indique Mustapha Zebdi, président de l'Apoc, qui se plaint de la qualité des produits importés de Chine. Des produits qui inondent le marché et qui sont très mal contrôlés, selon le président de l'Apoc. La raison ? « Nos laboratoires d'essais ne sont pas aptes à effectuer des analyses poussées sur ces produits. C'est un grand souci pour nous car ce qui nous inquiète le plus, ce sont les problèmes que peuvent occasionner à la santé des élèves ces articles scolaires », affirme-t-il. Selon lui, beaucoup d'articles scolaires comportent des produits chimiques, dont du plomb. De ce fait, il a appelé à ce que le laboratoire de Sidi Abdallah, chargé de contrôler les articles scolaires et les jouets entre autres, soit livré le plutôt possible. Certains articles, comme les gommes parfumées, conçues sous forme de fruits, sont un danger pour les enfants de la maternelle qui ne manquent pas de les mettre dans la bouche. Les produits fabriqués localement, toutefois, ne semblent pas poser problème en termes de sécurité. En effet, elles ne sont pas très nombreuses les entreprises spécialisées dans la fabrication d'articles scolaires qui ont réussi à tenir tête à la concurrence chinoise. « Elles fournissent des produits de très bonne qualité et sécurisés à 100%, sauf qu'elles ne répondent pas aux besoins du marché national en termes de quantité. C'est ce qui a permis aux produits chinois de s'engouffrer dans le marché national », dira M. Zebdi, en estimant que des investissements dans ce secteur sont plus que nécessaires. Concernant le livre scolaire, par contre, les produits haut de gamme n'existent pas. Les parents se plaignent de la mauvaise qualité de l'impression et du papier utilisé dans la fabrication des manuels scolaires.