Le recours aux énergies propres est le seul moyen de protéger la couche d'ozone des substances favorisant son appauvrissement, ont indiqué, hier lundi, à Alger, des spécialistes. Au cours d'une journée d'étude organisée à l'occasion de la journée internationale de la protection de la couche d'ozone, les intervenants ont mis l'accent sur la nécessité d'opter pour les énergies propres, dites écologiques, pour la stabilisation de la couche d'ozone détériorée principalement par l'utilisation excessive des gaz chimiques et toxiques. Selon Mohamed Bouziane, expert en la matière, l'Algérie importe environ 200.000 véhicules par an, ce qui a entraîné, a-t-il noté, l'augmentation de l'utilisation du gasoil, très nocif pour l'environnement et la couche d'ozone. L'une des solutions proposées par cet expert est l'utilisation des gaz naturels comprimés (GNC), un carburant idéal pour les véhicules, dont les émissions de gaz à effet de serre constituent la principale source de pollution, a expliqué M. Bouziane. De son côté, la représentante du ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, Leila Bouyoussef, a souligné que l'Algérie a respecté son engagement lié à la diminution progressive des gaz à effet de serre, notamment les chlorofluorocarbones (CFC, substances appauvrissant la couche d'ozone), et ce, conformément au protocole de Montréal, ratifié par l'Algérie en 1992.