Selon un communiqué diffusé par l'Algex, ces rencontres ont pour objectif « d'instaurer un cadre de concertation et d'écoute pour appréhender les problèmes et les contraintes rencontrées à l'exportation par nos opérateurs économiques ». Elles seront aussi l'occasion de recenser « leurs attentes en matière d'accompagnement vis-à-vis des administrations intervenant dans le commerce extérieur ». Ces rencontres débutent fin septembre pour Oran, pour continuer successivement à Annaba, le 10 octobre, Béjaïa, le 24 octobre, et Biskra le 27 novembre. Elles seront co-organisées avec les chambres de commerce de wilaya dite pôle, ainsi que les institutionnels ayant la charge de faciliter l'acte d'exporter des opérateurs économiques, à l'image des directions du commerce et des représentants des sociétés d'assurance à l'export, comme la Cagex. Cette dernière est une société spécialisée créée dans le but justement d'assister les exportateurs algériens et de couvrir les risques inhérents à cette opération d'exportation. Le directeur général d'Algex présidera et animera ces rencontres qui auront pour principal objectif de sérier « les contraintes, les difficultés et les doléances des opérateurs économiques, notamment les exportateurs », précise-t-on. Des propositions de solutions seront, à l'issue de ces rencontres régionales, présentées « aux institutions, administrations concernées par le commerce extérieur » pour les prendre en charge. Ce rendez-vous vient à point nommé, la dernière note de conjoncture pour le 1er semestre 2013 émanant de la Banque d'Algérie a soulevé le problème de la poursuite de la baisse des exportations algériennes, qui ont chuté de 7% par rapport à 2012, ce qui évidemment devra affecter la position de la balance commerciale du pays. Quant aux exportations hors hydrocarbures, qui représentent 3,9% du montant global, pourtant objet d'une politique soutenue de promotion de la part des pouvoirs publics, et ce, pour atténuer l'emprise des recettes des hydrocarbures sur les recettes globales, elles restent fortement liées aux produits dérivés issus des hydrocarbures, malgré une hausse de plus de 66% enregistrée récemment.