Les rencontres 2013 franco-algériennes des céréales on eu lieu, hier à l'hôtel Sheraton d'Alger, à l'initiative de France Export Céréales. Une occasion de donner un aperçu sur la situation de la filière en France, et de ses marchés extérieurs, en particulier le marché algérien. M. Jean-Pierre Langlois-Berthelot, président de France Export Céréales, qui a présidé les travaux de la rencontre, a annoncé la tenue, en novembre prochain, à Alger, d'une rencontre des 5+5 pour aborder la production de blé dans les pays de la Méditerranée et les échanges commerciaux en la matière entre les pays de la région. Jean-Philippe Leygue, de l'Institut du Végétal, a fait savoir, dans une communication détaillée sous le thème « Qualité de la récolte française », que « l'Algérie est la première destination du blé français ». Il note, dans ce sens, un chiffre de 1,4 million de tonnes de blé exportés vers l'Algérie durant la campagne 2012/2013. Le même responsable souligne, cependant, une légère baisse des exportations céréalières françaises vers l'Algérie cette année. Pour les responsables de France Expo, la récolte française, qui avoisine, cette année, 37 millions de tonnes de blé moissonné, devrait satisfaire les besoins de ses clients à l'exportation. « Ce résultat atteint, malgré des conditions climatiques particulières qui ont touché la France cette année, confirme, une fois de plus, la régularité et la fiabilité de la France en tant que fournisseur stable et régulier du marché mondial ». Ceci, poursuit-on, « est le résultat d'un travail passionné des producteurs français qui tendent à améliorer, d'année en année, la qualité de leurs blés ». Le représentant de l'Institut du Végétal français s'est penché dans son exposé sur la méthodologie suivie dans la production céréalière, citant les enquêtes menées auprès des collecteurs, les prélèvements d'échantillons dans les silos et les analyses en laboratoire. M. Jean-Philippe Leygue affirme, en conclusion de sa communication, que « le marché du blé s'inscrit, de plus en plus, dans une logique de régionalisation et que les ventes à l'exportation se font partout sur un rythme record ». Le responsable précise que « les conditions climatiques alimentent déjà les spéculations sur les niveaux des prochaines récoltes ».