La pénurie de médicaments préoccupe toujours le ministère de la Santé. Répondant à la question du député FFS, Abdelhamid Abbas, axée sur ce problème, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a affirmé avoir donné des instructions « fermes » pour mettre fin à ce problème qui touche autant les médicaments que les vaccins et sérums. Signalant une récente rencontre avec le directeur de l'Institut Pasteur, il constate la distribution totale de tous les vaccins. « La pénurie de médicaments est due essentiellement au problème de gestion et autres perturbations enregistrées dans la distribution des vaccins », a estimé le ministre. Pour ce qui est des conflits sociaux, M. Boudiaf a réitéré son appel à la concertation avec l'ensemble des partenaires du secteur, insistant sur l'ouverture des portes du dialogue. Il s'est dit même prêt à inviter la presse à prendre part aux réunions avec les syndicats pour des besoins de transparence. « Nous sommes pour la transparence totale. La santé n'a pas de couleur politique », a-t-il commenté. Pas moins de 17 syndicats représentant différentes catégories des travailleurs de la Santé sont fonctionnels, a fait remarquer le ministre. Selon lui, les revendications brandies sont légitimes, et certaines ont été satisfaites. A l'idée d'organiser des assises nationales de la Santé, proposée par le même député, M. Boudiaf a indiqué que de telles rencontres ne sont pas à l'ordre du jour mais « si c'est nécessaire, on y ira », dira-t-il.