Le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'homme applaudit la décision du conseil des ministres concernant la mise en place prochaine, sur décision du président de la République, de l'office central de répression de la corruption.Il s'agit « d'une nécessité absolue que provoque aujourd'hui plus qu'hier l'embellie financière du pays objet de toutes les convoitises ». Notre interlocuteur contacté, hier, par téléphone est convaincu qu'il est très important de stopper et de juguler cette « hémorragie » en vue de protéger l'économie nationale. Etant donné que ce phénomène ravageur empêchant toute action de développement est avant tout « contraire aux droits de l'homme ». Maître Ksentini estime cependant que cette nouvelle instance devant entamer un travail d'investigation et de contrôle de tous les contrats établis dans le cadre de la dynamique économique du pays, se doit d'être « transparente » et mener « sans contrepartie » une action crédible, intérêt de la nation oblige. Surtout, enchaîne-t-il, « avec la mise sur la table de plus de 286 milliards de dollars d'investissements publics ». Cette enveloppe implique, d'après Maître Ksentini, plus de vigilance et de contrôle et notamment plus de moyens, l'objectif étant de cerner au mieux cette question aussi importante que sensible. Le président de la CNCPPDH évoque dans ce cadre la décision de réhabiliter aussi la Cour des comptes devant effectuer, d'après lui, un travail complémentaire. Pour rappel, le Chef de l'Etat a ordonné au Gouvernement de mettre à jour sans délai, le statut des magistrats de la Cour des comptes, procéder à l'installation rapide de cet office central de répression de la corruption, et veiller au développement et à la modernisation des différents services de contrôle économique et de lutte contre les diverses fraudes et atteintes au patrimoine public. Le Président Abdelaziz Bouteflika a souligné également qu'il revient, à présent, au Gouvernement et aux différents appareils de contrôle de veiller strictement à la mise en œuvre de toutes ces dispositions pour préserver les deniers publics, lutter contre les diverses formes de fraudes et de crimes économieques, et promouvoir la transparence dans les transactions et les affaires au bénéfice des opérateurs honnêtes, des consommateurs et des citoyens en général.