La première édition du Festival culturel du film maghrébin (FCMC) s'est ouverte, hier soir à la salle El Mougar, à Alger, en présence de la ministre de la Culture, Khalida Toumi, du ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, et de cinéastes algériens et maghrébins. M. Lamamra a, dans une allocution, déclaré que « c'est avec une grande satisfaction et une forte émotion que je vois se réaliser cette manifestation. J'espère de tout cœur que ce festival se consolidera d'année en année, dans le but d'une pérennisation qui saura assumer le devoir de réunir et d'unir le meilleur de ce que nous produisons au Maghreb, pour que dans un espace de partage et de communion se raffermissent les liens fraternels et ancestraux qui nous soudent et nous unissent. » De son côté, Mme Khalida Toumi a déclaré que « la culture a le privilège de constituer à la fois ce ciment inusable et cette passerelle formidable qui offrent des possibilités infinies de rêver ensemble à la construction d'un avenir meilleur, plus solidaire, plus fraternel au service de nos peuples qui partagent les mêmes substrats civilisationnels. » Cinq pays prennent part à cette manifestation avec 35 films dans les trois catégories (courts et longs métrages et documentaires). Onze longs métrages (Algérie, Tunisie et Maroc), 15 courts métrages (Algérie, Tunisie, Maroc et Mauritanie) et 9 documentaires (Algérie, Tunisie, Maroc et Mauritanie).