Le commissaire du 18e salon international du livre d'Alger (Sila), Hamidou Messaoudi, a indiqué dernièrement à Alger que le salon « n'est pas habilité à interdire tel ou tel titre, précisant que cette mission revenait à une commission nationale de lecture composée de représentants de plusieurs départements ministériels ». Il a tenu à préciser qu'il existait, à l'instar de tous les pays arabes et autres, une commission nationale de lecture, composée de représentants de plusieurs départements ministériels, chargée d'émettre des réserves sur des titres qu'elle juge « attentatoires aux principes et aux valeurs de la nation, à l'histoire de l'Algérie, à l'islam ou qui font l'apologie du terrorisme ». Selon lui, ce genre de commission n'est pas propre à l'Algérie, mais se trouve dans l'ensemble des pays, notamment arabes. Revenant sur le déroulement du Sila 2013, le commissaire a relevé que la priorité a été donnée cette année aux livres scientifiques et techniques qui intéressent la population estudiantine, sans pour autant négliger les livres littéraires, a-t-il souligné.