Changer de méthode tout en gardant les mêmes principes pour se préparer à la présidentielle de 2014, tel a été le message adressé par Moussa Touati, président du FNA, à ses cadres et militants, hier, lors d'un meeting régional à Constantine. Et même si M. Touati doute encore de la disposition de l'Etat à garantir un scrutin transparent, il dira, toutefois, que son parti sera bel et bien présent en 2014. Lors d'une conférence de presse, il a expliqué ce choix, en indiquant que « les déclarations de Belaïz nous inquiètent ». « Nous devons trouver des mécanismes pour stopper la fraude et les irrégularités qui ont caractérisé les précédentes élections. Il est de notre devoir, en tant que parti de l'opposition, de veiller au respect de la démocratie, nous ne voulons surtout pas rester à l'écart de la scène politique, car si nous voulons le changement, il faut participer aux élections. » Moussa Touati assure également que son parti ne basculera jamais dans le pouvoir, contrairement à certaines formations qui ont, selon lui, versé dans le mensonge. Il a indiqué ensuite que le FNA a l'intention de lancer une alliance politique avec d'autres partis en vue de stopper la fraude, comme ce fut le cas lors des législatives avec le groupe des 14. Moussa Touati, qui dit soutenir un régime parlementaire — même s'il considère que c'est au peuple d'en décider —affirme qu'il est contre la révision de la Constitution par l'actuelle APN qui reste, selon lui, incapable de débattre d'une question aussi importante pour l'avenir politique du pays. La question du Sahara occidental est au cœur de cette agression car, selon lui, le régime marocain, confronté à une crise sociale et économique, a trouvé en l'Algérie le parfait bouc émissaire. M. Touati a regretté que l'Etat algérien n'ait pas pris de décision ferme à l'encontre du Maroc qui a souillé l'emblème national un 1er novembre.