L'ancien héros de la célèbre série « Assab oua aoutar », Hassan Benzerari, participe dans un film franco-italien intitulé « Pizza et dattes ». Ce long métrage, qui s'inscrit dans le genre comédie, est tourné en 4 semaines à Venise (Italie) et parle de l'islamophobie. Un sujet de l'heure puisque la communauté musulmane établie en Italie est aussi confrontée à ce problème. Hassan Benzerari campe le rôle de Tarik. Un patriarche qui s'occupe de la communauté musulmane dans ses tentatives de s'adapter à l'autre culture. Hassan Benzerari confie qu'il n'a pas encore donné son aval quant à sa participation à ce film. « Les responsables de cette production ont exigé de tourner tout le film en langue italienne, ce que je ne pourrai pas faire, et ce, même si je me suis inscrit, il y a deux mois, dans une école pour m'initier à l'italien. Il est possible que je récite par cœur mon texte mais il m'est difficile de l'interpréter en italien. J'ai exigé de jouer mon passage en arabe. Actuellement, nous sommes en pourparlers avec cette nouvelle production », note-t-il. Dans ce film, le comédien Hassan Benzerari éveille les consciences tout en inculquant la culture des belles valeurs, la solidarité, la générosité, l'engagement au sein de la famille et aussi le sens du sacrifice. Les conséquences de l'exercice et du respect de ces valeurs finissent toujours par avoir des dénouements heureux bien que ces valeurs imposent au départ des renoncements et des efforts qui coûtent. C'est le message à retenir, qui est bien construit et retient à chaque moment l'attention. Interrogé au sujet de cette nouvelle expérience, il affirme : « Je pense que ce sera une expérience enrichissante. C'est avoir une liberté d'agir, être entraîné par l'esprit de la jeunesse et l'envie de savoir, de découvrir, d'avancer que j'avance dans ce projet. D'autant que les cours sont dynamiques et interactifs, dispensés par les meilleurs professeurs. » Dans l'optique de développer les aptitudes de création, M. Benzerari estime qu'à travers une série de répétitions, et de compétitions, il pourra se surpasser, surprendre le public et les spécialistes. M. Benzerari estime, par ailleurs, que le monde musulman vit une véritable anarchie dans le domaine des fetwas. « Il est fondamental de combattre les fetwas erronées pouvant avoir des répercussions néfastes sur les musulmans et leur vie quotidienne », a-t-il indiqué. Il poursuit que seuls les oulémas et les experts maîtrisant les préceptes justes et corrects de l'Islam sont habilités à prononcer des fetwas. Sur ce même chapitre, M. Benzerari condamne les tentatives de ternir l'image du Prophète Mohamed (QSSSL) dans un récent film qui a suscité l'indignation de la communauté musulmane à travers le monde. « L'image et la personnalité du Prophète (QSSSL) sont tellement grandes et élevées qu'elles ne peuvent être atteintes de viles et basses attaques menées par les ennemis de l'Islam », a-t-il dit à ce propos. Côté perspectives, Hassan Benzerari a déposé un projet en vue de sa participation à la manifestation de Constantine, capitale de la culture arabe 2015. Il s'agit d'un long métrage intitulé « Boughi » qui traite de l'histoire de la ville de Constantine et de l'invasion de l'armée française dans cette région.