Le football est, sans nul doute, la plus grande « religion » du monde. Ses milliards de fidèles se recrutent aux quatre coins de la planète. Qu'il vente, qu'il pleuve, qu'il neige ou que Ra darde ses rayons de feu ; que ce soit de nuit ou de jour, les temples du ballon rond affichent complet. C'est ce véritable culte, sans nulle autre pareil, qui fait vibrer chaque nation, et en son sein chaque individu. Chacun, dans son for intérieur, et fort de la foi en ses onze « apôtres », rêve d'être présent au grand pèlerinage qui réunit, tous les quatre ans, le gotha mondial. La ferveur est d'autant plus intense, quand c'est La Mecque du sport-roi, le Brésil, qui accueille le cérémonial. L'enjeu vaut tous les sacrifices. Ce soir à Blida, et pour la quatrième fois de leur histoire, les Verts ont rendez-vous avec le destin. Au bout du rituel de 90 minutes : le paradis carioca, un monde aussi magique et fou que le « ballon rond ». Tous en « chœur », prions pour que les Verts nous fassent plaisir. Néanmoins, gardons à l'esprit que, comme toute religion, le foot a aussi sa doctrine. Il est avant tout un jeu de partage et de communion qui a pour âme le fair-play et le respect de l'autre.