Voici un ouvrage court, engagé, important. En 114 pages, Mohamed Sari traite dans ce recueil de nouvelles intitulé « Le naufrage », sous un angle à la fois analytique et militant, d'un enjeu crucial les différentes facettes de l'univers. Bien écrit et solidement argumenté, c'est un outil idéal pour voir autrement le monde, notre monde. Le monde qui nous entoure et la société dans toute son ébullition constituent une inspiration référence pour cet auteur. Mohamed Sari relate dans son récit émouvant, mené d'un langage clair, concis et modérée, l'histoire d'un Raïs, de Rachid Merrouche ainsi que d'autres, de leur épisodes et, notamment, ce sentiment de souvenirs. Les tumultes du passé restent gravés et ancrés à jamais dans la mémoire collective. Mohamed Sari a voulu à travers ce «savoureux recueil de nouvelles» peindre les différentes facettes de l'univers et témoigner ainsi de son talent de nouvelliste. L'auteur se définit comme un citoyen du monde. Il ne force pas une prise de position. Il expose seulement sa vision des choses. Mohamed Sari parvient ainsi à véhiculer un message universel. Les mots et les silences disent le mal de la séparation, de la déchirure ou de la solitude, la douleur physique ou morale, ou encore le mal-être. Chacun à sa propre manière de les exprimer. Mohamed Sari, lui, dénonce les maux par les mots. Dans son ouvrage « Le naufrage», des écrits accompagnent des notions comme dans une fusion osmotique. A travers neuf nouvelles aux thèmes aussi varié que captivants dont «tentation d'outre-tombe», «le naufrage», « la grande illusion», l'auteur accorde aussi une certaine importance aux sentiments humains. Il emploie d'ailleurs des phrases empreintes de lyrisme, de musicalité et expriment beaucoup de mouvement vu que quelques événements se déroulent en mer. Cet opus tente de traiter les soucis des jeunes et les diverses facettes de la société. Dévoilant les préoccupations des jeunes dans un esprit plus ou moins réaliste. La thématique de ce texte ne vient pas du néant. Dans cet écrit, l'auteur ne vise pas à combattre les maux sociaux mais à tenter de les atténuer, de les dénoncer. En clair, Mohamed Sari exhume dans ce travail les maux inhérents à la vie.