Comme pour son ouverture, il y a sept jours au Théâtre national algérien, le festival national de la chanson chaâbie a été clôturé par un concert zorna. Cette fin de la cinquième édition a eu lieu en présence de la ministre de la Culture Mme Khalida Toumi. Elle a tenu à saluer sur scène, un par un, les trente-deux candidats au concours de ce festival. Ce concours s'est déroulé, chaque soirée comme programmé, sur la scène duTna avec pour chef d'orchestre Djamel Taalbi et celle de l'Institut national supérieur de musique où l'orchestre était dirigé par Mabrouk HamaÏ. Le cheikh Boudjema El ankis en a présidé le jury. Le premier prix a été décerné au jeune Mourad Zediri de Bèjaia et le premier prix féminin, à Sabriya Boudjella de Mostaganem. La soirée de clôture a été l'occasion d'honorer trois grands maîtres du chaâbi, Boudjemaâ El Ankis lui-même ainsi que les cheikhs H'sissen et Maâzouz Bouadjadj. C'est le fils Hakim de Boudjemaâ El ankis qui a rendu par un mini récital, l'hommage à son père. La ministre à remis la distinction à ce vétéran de la chanson chaâbie en reprenant avec lui le refrain d'une de ses chansons à succès. C'est le chanteur Ahcène nath Zaïm de Maâtkas qui a chanté pour honorer la mémoire du cheikh H'ssissen avec trois titres, deux de ce maître disparu originaire également de Maâtkas en Kabylie et un troisième de sa propre composition. Le commissaire du Festival, M. Abdelkader Bendamèche s'est félicité de l'excellent déroulement de la partie théorique de ce grand rendez-vous de la chanson chaâbie avec ses conférences et ateliers. Il donne rendez-vous déjà à la sixième éditione programmée du 17 au 23 août 2011. Boudjemaâ El Ankis, président du Jury : Une participation de toutes les régions Le maître Boudjemaâ El Ankis s'est félicité de la qualité et du talent des candidats « Ils viennent de toutes les régions d'Algérie, même de l'Oranie où domine le raï». Mourad Zediri de Bèjaiai, premier Prix : «La passion du chaâbi» C'est grâce à son grand-père, Belkacem, chanteur du chaâbi, que Mourad Zediria a appris à aimer ce dernier. «Il m'a offert ma première guitare à l'âge de six ans et depuis le chaâbi ne me quitte plus».