La production cinématographique en Algérie demeure encore insuffisante, sans compter l'absence de salles de cinéma, de formation et d'écoles d'apprentissage du septième art. Pourtant, les créateurs ne manquent pas de motivation et de volonté. En marge de la 4e édition des journées cinématographiques d'Alger, organisées à la cinémathèque d'Alger, les cinéastes appellent à la création d'un fonds d'aide réservé au court métrage, sous forme de prêts ou de subventions publiques. En dehors des manifestations occasionnelles, les réalisateurs se disent confrontés à l'absence d'espaces de projection et de débats cinématographiques, les privant d'un environnement propice au développement et à la maîtrise cinématographique. Pour rappel, plus de 35 films ont été programmés lors de la 4e édition des journées cinématographiques à Alger, venus du monde arabe (Egypte, Syrie, Maroc, Jordanie, Palestine, Liban, Tunisie, Bahreïn, Irak, Qatar) et du reste du monde (France, Etats-Unis, Brésil et Turquie). Les JCA ont réservé une grande place au court métrage avec la programmation de 13 films algériens et 10 de pays étrangers. La 4e édition des journées cinématographiques d'Alger a vu aussi la présentation de communications sur des thèmes aussi variés tels que « Le cinéma arabe après les révolutions » « Le court métrage algérien entre espoir et réalité », « L'immigration et les femmes cinéastes » et « La relation Nord-Sud dans le cinéma. » Concernant le palmarès, le prix du meilleur court métrage fiction est revenu au film « Les jours d'avant » de Karim Moussaoui, mention pour le court métrage « Imining » de Mbarek Menad, mention pour le court métrage « Les brûleurs » de Farid Bentoumi, prix du meilleur documentaire « Retour à Montluc » de Mohamed Zaoui (France-Algérie), mention spéciale pour le documentaire « Chaabi électro » de Hind Meddeb (Egypte-France), le prix du public décerné au documentaire « Yasmina et Mohamed » de Régine Abadia (Algérie-France-Liban), prix du scénario court métrage fiction « Ecran Noir » d'Anis Djaâd, mention spéciale pour le scénario fiction « Le chroniqueur » de Raouf Benia, mention spéciale pour le scénario fiction « Les larmes du jeudi soir » de Chérifa Tala, prix du meilleur scénario documentaire « Takassit » de Dalal Ziour, mention spéciale pour le scénario documentaire « Chut-On s'organise » de Naïma Meghezzi Chaâ, mention spéciale pour le scénario documentaire « Le scorpion ».