Le recteur de l'université d'Alger, Tahar Hadjar, a reconnu des cas de triche parmi les étudiants. « Je reconnais qu'il existe des cas de triche, une forme de faux et usage de faux. Près de 30 étudiants impliqués ont été convoqués devant le conseil de discipline », a-t-il précisé, hier, lors du forum de la DGSN, dédié à la coopération sécuritaire arabe. Toutefois, le recteur a affirmé que le rectorat veille à l'application des mesures disciplinaires préventives, estimant que la sanction n'est pas la solution. « La problématique est dans les questions posées. Les étudiants se sont habitués à des réponses à partir du contenu des livres, ce qui les encourage à la triche », a-t-il justifié. A une question sur les mesures prises par l'administration de l'université à l'encontre des étudiants condamnés par la justice et emprisonnés, le recteur a fait savoir que ces derniers « sont réintégrés et peuvent reprendre leurs études, après avoir purgé leur peine et justifier leur absence, conformément au règlement intérieur ». Sur la violence à l'université, M. Hadjar a précisé qu'aucun étudiant, à l'université d'Alger, n'a été interpellé en possession de drogue. Les étudiants impliqués dans des délits et crimes sont des jeunes qui ont rejoint l'université étant adultes. Il ne faut pas faire l'amalgame », a-t-il estimé.