«Ghaza et la Palestine n'ont pas besoin uniquement d'aides alimentaires pour survivre. Le peuple palestinien a besoin de liberté pour vivre». C'est en ces termes qu'a entamé, hier à Alger, son intervention, le Libanais Georges Galaoui, vice-président de l'association Arrêt de la coalition de guerre, qui dispose de nombreux bureaux à travers le monde, lors d'une rencontre organisée par le CIP portant sur Ghaza. L'invité de l'Algérie a retracé les faits de l'assaut d'Israël sur la «flottille de la liberté» au mois de mai dernier. «On savait que les Palestiniens étaient depuis longtemps les victimes directes des politiques arabes, mais on a osé brisé le blocus sur Ghaza» a-t-il souligné. L'écho médiatique qu'a eu la «flottille de la Liberté» a permis encore une fois au monde entier de voir, en direct, la sauvagerie d'Israël. Cette «réussite» va permettre à cette association et aux associations similaires de briser encore une fois le blocus contre Ghaza. «Nous sommes en contact avec la grande majorité des associations humanitaires pour organiser une autre flottille le 5 et le 6 octobre prochain», a-t-il révélé. M. Galaoui a affirmé qu'il y aurait trois départs versr Ghaza : à partir de Londres, d'Alger et de Doha (Qatar). Les convois humanitaires seront acheminés à partir de la Syrie. Une campagne de quête de denrées alimentaires, de médicaments, d'articles scolaires a été déjà lancée dans plusieurs capitales du monde.