« Les Palestiniens sont déterminés à poursuivre le combat et la résistance jusqu'à la réalisation des objectifs de la révolution à savoir mettre fin à l'occupation et établir un Etat palestinien indépendant et souverain », affirme l'ambassadeur de l'Etat de Palestine, Hussein Abdelkhaliq, lors d'une cérémonie organisée jeudi à l'occasion de la célébration du 49e anniversaire de la révolution palestinienne et de la Journée du martyr. Et d'ajouter : « la direction politique palestinienne sous la présidence de Mahmoud Abbas œuvre dans le sens de la réalisation des objectifs arrêtés par la révolution », déclenchée par le mouvement Fatah le 7 janvier 1965. Parmi ces objectifs, « la réalisation de l'unité nationale, l'édification des institutions, la résistance populaire et la poursuite des efforts diplomatiques dans les fora internationaux », dira-t-il. Le premier objectif cité serait en bonne voie. Un porte-parole du Fatah, Ahmad Assaf, cité par Ma'an News, a déclaré que le responsable du Fatah, Azzam al-Ahmad, a discuté lundi dernier avec son homologue du Hamas Moussa Abou Marzouq. Tous deux ont repris, selon lui, les discussions entamées à Doha. Soulignant l'importance des efforts en cours, M. Assaf a précisé qu'aucun accord n'a encore été conclu jusqu'à présent. Le chef du gouvernement du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a annoncé la semaine passée qu'il autoriserait les députés du Fatah à visiter la bande de Ghaza sans aucune restriction. Après sa conférence de presse, M. Haniyeh a téléphoné au président Mahmoud Abbas pour exprimer son souhait de réconciliation. Quant aux pourparlers de paix entamés fin juillet, le Secrétaire d'Etat américain, John Kerry, évoque des progrès qui ne sont pas enregistrés par la partie palestinienne qui constate l'intransigeance à son grand regret l'accélération de la colonisation (plus de 1000 logements à Al Qods-Estet plus de 800 en Cisjordanie) et la multiplication des actes hostiles. La protection assurée aux colons israéliens qui pénètrent régulièrement dans l'enceinte de la mosquée Al-Aqsa n'est qu'un exemple de cette politique. Dans une tentative de démasquer ce type de violation et de faire face à la propagande israélienne, la ville sainte d'Al-Qods a été désignée, mercredi à Amman, capitale 2014 de la presse arabe.