Pour la porte-parole du RND, Nouara Djaâfar, le parti « n'a émis aucun doute quant au respect du délai fixé par la Constitution ». Elle s'est dit « satisfaite » de cette démarche qui est venue à temps. Selon elle, c'est une nouvelle étape pour le renforcement de la démocratie dans notre pays et décisive pour la classe politique. A quelques différences près, le FLN abonde dans le même sens. En effet, Saïd Bouhadja, membre du bureau politique et chargé de la communication, souligne que par cette décision « le président de la République a mis fin à toutes les interrogations selon lesquelles il a une possibilité de prolonger les délais juridiques de la tenue de l'élection ». Il estime que le chef de l'Etat a exprimé ainsi sa volonté de respecter les délais. « C'est un pas positif qui a redonné espoir à toutes les formations politiques qui soutiennent le président de la République pour un nouveau mandat », affirme-t-il. M. Bouhadja s'est dit convaincu que le président de la République prendra compte des appels à un nouveau mandat. Pour sa part, le Mouvement populaire algérien (MPA) a salué cette décision qui dénote clairement que le pays « respecte bel et bien le calendrier électoral ». Le parti souhaite que le scrutin se déroule dans un « climat empreint de transparence ». Candidat à la prochaine élection présidentielle, Sofiane Djilali, président de Jil Jadid, a estimé que cette décision est intervenue à la limite des délais fixés par la Constitution qui sont de 90 jours avant la tenue du scrutin. Pour lui, cette convocation est venue tardivement et le président de la République aurait pu accélérer la procédure en convoquant le corps électoral le 19 décembre dernier. Noureddine Bahbouh, président de l'Union des forces démocratiques et sociales, a souligné que cette démarche est intervenue dans les temps et le président de la République a respecté la loi fondamentale du pays. « C'est une convocation légale, réglementaire et constitutionnelle », souligne-t-il, ajoutant qu'elle « ne nous a pas surpris ». De son côté, le président du Front de l'Algérie nouvelle (FAN), Djamel Benabdeslam, a salué cette décision qui est intervenue, selon lui, dans les délais. Il dira qu'il n'a jamais prêté attention aux rumeurs selon lesquelles le scrutin présidentiel va être ajourné ou carrément annulé. Selon le président du FAN, il n'y a aucun inconvénient à voir le chef de l'Etat se présenter pour un nouveau mandat. Abdelaziz Belaïd, président du Front El Moustakbal, a souligné que la convocation du corps électoral est une décision qui a été prise dans les temps et dans le respect des délais réglementaire. Les choses vont dans le bon sens à deux mois du rendez-vous, estime-t-il.