Le président par intérim Adly Mansour a promulgué, hier, une loi encadrant la présidentielle prévue au printemps, qui exclut tout recours en justice contre les décisions de la commission électorale y compris le résultat du scrutin. Cette loi va à l'encontre des demandes de Hamdeen Sabbahi, une figure de la gauche et candidat à la présidentielle. « Une telle mesure donne des signaux négatifs concernant la transparence du scrutin », dit-il. Selon Ali Awad, conseiller juridique de M. Mansour, le candidat à la présidentielle doit être « égyptien, de parents égyptiens. Ni lui, ni ses parents, ni son/sa conjoint/conjointe ne doivent détenir une nationalité étrangère ». Le candidat doit avoir un diplôme d'université, être âgé d'au moins 40 ans et avoir passé son service militaire. Il doit aussi obtenir le soutien de 25.000 électeurs au sein de 15 gouvernorats. Le maréchal Abdel Fattah al-Sissi, chef de l'armée, est donné largement favori.