La présidente de l'Union pour le changement et le progrès (UCP), Zoubida Assoul, a appelé, hier, à élever le niveau du débat politique afin d'éviter les dérapages politiques qui risquent de mener le pays à une situation dangereuse. Dans une conférence de presse organisée au siège de son parti à Alger pour présenter le bilan d'une année d'activité politique, Mme Zoubida Assoul, qui a évoqué les événements de Ghardaïa, réfute la thèse de « la main étrangère et la manipulation politique ». « En tant que parti politique, nous demandons des noms et la vérité s'il y a une manipulation politique. Nous exigeons les noms de ces manipulateurs qui attisent le feu dans cette région. Abordant la vie politique, l'avocate estime que la nouvelle Constitution doit être élaborée par consensus et qu'elle doit limiter les mandats présidentiels. « Nous constatons que le problème de l'alternance en Algérie ne concerne pas uniquement les présidentielles mais aussi les partis politiques, le sénat et le parlement qui sont gérés par des responsables qui n'ont pas la culture de l'alternance au pouvoir », souligne Mme Assoul qui estime que le système politique algérien doit changer car, selon elle, il a atteint ses limites. Sur un autre volet, la présidente de l'UCP estime que « son parti est jeune et dynamique et n'attend pas les élections pour activer. Le hasard a voulu que notre parti soit agréé le 19 mars 2013, une date coincidant avec la fête de la Victoire, très symbolique pour nous », souligne Mme Zoubida Assoul qui, pour elle, le parti UCP est favorable à un projet de société avec la société est non pour la société. « Nous refusons cette idée de décider toujours à la place du peuple algérien », estime Mme Assoul qui, après avoir abordé les activités de son parti en une année d'existence, dira que l'UCP a opté pour la formation des militants dans le domaine politique et surtout la communication, une arme efficace pour convaincre les Algériens.