Le premier accord a été signé entre l'Andi (Agence nationale de développement de l'investissement) et l'AICEP (Agence portugaise du commerce et de l'investissement) portant sur le soutien, l'échange d'informations et la facilitation pour les entreprises des deux pays. L'autre accord a été conclu entre le groupe industriel public pharmaceutique Saïdal et la portugaise Atral avec une première phase d'importation d'antibiotiques durant laquelle s'opérera un transfert analytique, et en seconde phase la production locale de ces médicaments avec un transfert technologique assuré par les laboratoires Atral. Les deux derniers accords concernent l'industrie céramique entre la SGP-IPRS et le groupe portugais Recer, ainsi qu'une entreprise privée Tipceram, appartenant à Abdelaziz M'henni (président de la Cipa). C'est un partenariat à trois : public-privé-étranger. Ce partenariat concerne l'usine de carreaux Ceramis Soualfia à Mostaganem. Il touche aussi celle de la nouvelle société Ceramis Remchi à Tlemcen, filiale du groupe public Eco. Par ailleurs, M. Portas a lancé un appel aux Algériens pour venir investir au Portugal même dans l'immobilier. Il a déclaré que pour un investissement de 500.000 euros, il sera accordé un permis de résidence durable et avantageux. Le Portugal, qui connaîtra la fin de son plan de sauvetage mené par le Fonds monétaire international, la Banque mondiale et l'Union européenne dans deux mois, a pris un certain nombre de mesures au profit des investisseurs, notamment algériens, selon la même source. Pour leur part, les Portugais sont intéressés par le commerce, l'investissement et le domaine des capitaux en Algérie. En 2013, les exportations portugaises vers l'Algérie ont atteint 529 millions d'euros avec une croissance de 23,7%. « L'Algérie est parmi les sept marchés partenaires du Portugal où la croissance est la plus significative », a relevé M. Portas. Le ministre du Développement industriel et de la Promotion de l'investissement, Amara Benyounès, a souligné, pour sa part, les secteurs où les entreprises portugaises pourraient apporter leur « savoir-faire », entre autres, la métallurgie, les énergies renouvelables, le textile et l'industrie pharmaceutique. Leur coopération peut prendre, selon lui, les formes de sociétés mixtes, des prises de participation au capital et de formation spécialisée. Lors de ce 4e forum algéro-portugais, près de 40 entreprises portugaises ont accompagné la délégation du vice-Premier ministre et deux secrétaires d'Etat, celui des Affaires étrangères et de Coopération et celui des Investissements, qui ont rencontré leurs homologues algériens.