Amara Benyounès et Amar Ghoul, représentants du candidat indépendant Abdelaziz Bouteflika et respectivement présidents du MPA et de TAJ, ont animé, hier matin, un meeting à la salle omnisports de la ville de Tipasa. Premier à prendre la parole, M. Benyounès a axé son intervention sur les réalisations politiques du président de la République depuis 1999, tout en appelant les citoyens à se rendre massivement le 17 avril prochain aux bureaux de vote pour donner « une leçon de démocratie à ceux qui prônent le boycott ». A propos de ces derniers, il lance : « Il n'est pas question que la rue impose sa vision à l'Algérie. Nous sommes dans un pays qui fonctionne démocratiquement. » Et d'ajouter : « Au mouvement Barakat, je dis assez de violence. » Toujours dans le même registre, il poursuit ironiquement : « D'une part, ils disent que Bouteflika n'a pas toutes ses capacités pour gouverner, et, de l'autre, ils s'opposent à sa candidature. Pourquoi ont-ils si peur de lui ? » M. Benyounès a fait une rétrospective des avancées accomplies lors des 15 dernières années sur les plans diplomatique et politique, de l'instauration de la paix et de la réconciliation nationale ainsi que le volet socioéconomique. Quant à Amar Ghoul, ce dernier a évoqué certains projets contenus dans le programme du candidat Bouteflika. « Les efforts consentis jusqu'ici pour améliorer le cadre de vie de nos concitoyens dans les zones rurales vont se poursuivre », a-t-il promis Selon lui, si Bouteflika est élu, il va juguler définitivement la crise du logement. Le président de Taj a invité les partisans du boycott sur les réseaux sociaux à quitter leur monde virtuel pour s'imprégner de la réalité en se rendant dans l'Algérie profonde.