Amara Benyounes a animé hier en compagnie de Amar Ghoul un meeting dans la salle omnisports de Tipasa devant une assistance moyenne. D'emblée, le numéro un du parti du MPA a tiré à boulets rouges sur les «opposants» à la candidature du président sortant : «Le mouvement Barakat veut par tous les moyens proposer un futur président de la République dans la rue au lieu d'accomplir leur devoir électoral.» «L'objectif des boycotteurs est celui de déstabiliser le pays par la création de troubles à l'ordre public et empêcher l'organisation du prochain scrutin», a-t-il souligné. Benyounes a critiqué les «opposants» en disant que ces derniers ont un problème avec le peuple algérien et non avec Bouteflika qui a été choisi dans la transparence à trois reprises par ce même peuple. A l'issue de son discours, le SG du MPA a lancé un message à l'encontre des «opposants» du scrutin du 17 avril en disant «Barakat» à «Barakat», en affirmant qu'«on ne peut pas changer la mentalité d'un peuple comme on veut». Quant à Amar Ghoul, il s'est montré critique à l'encontre des «opposants» au prochain scrutin. Ce dernier a qualifié «les boycotteurs comme des salonnards qui ignorent l'Algérie profonde et qui veulent jouer le trouble jeu au lieu d'aller voter comme les autres citoyens algériens le 17 avril 2014». Perturbation du meeting organisé à Boumerdès Par ailleurs, le meeting qui devait être animé jeudi conjointement par Amara Benyounes et Amar Ghoul en faveur du Président candidat, à Boumerdès, a été perturbé par des individus se déclarant comme «opposants» à la candidature de Bouteflika. Ces derniers ont lancé des sifflements et des cris pour empêcher les deux politiciens de faire leurs interventions prévues à la salle de spectacles de la maison de jeunes Saïd Sennani située à quelques mètres de la faculté des sciences de l'ingénieur ex-INGM. Mais, les citoyens présents dans la salle ont dû intervenir pour faire sortir ces perturbateurs. Fort heureusement, il n'y a pas eu d'altercation avec ces agitateurs. L'intervention de sages a réussi à les calmer. Après cet incident, Amara Benyounes a dénoncé des boycotteurs de l'élection présidentielle et des «opposants» à la candidature de Bouteflika, à l'instar du mouvement dit Barakat. «Nous ne voulons pas revenir aux années 1990, et nous avons vu ce que les révolutions dans les pays arabes ont apporté. Désolations et chaos en Egypte, en Libye et en Syrie. Les Algériens ont besoin de vivre en paix et dans la sérénité», estime-t-il. Dans son discours, Amar Ghoul a vite étalé le programme du président-candidat et de ses réalisations dans divers domaines avant de préciser que le grand «projet de Bouteflika était l'instauration de la paix et la réconciliation nationale en Algérie».