Le prolongement de la rue Aouati-Mostefa, près de la place de l'ONU, et l'avenue Bidi-Louiza, dans le quartier de Kouhil-Lakhdar, ont été fermés à la circulation automobile pour une durée d'un mois à partir de jeudi dernier, a annoncé la cellule de communication de l'APC de Constantine. Une décision prise par la commission communale des transports et de la circulation, qui a tenu une réunion le 4 mars courant et ce, pour permettre l'achèvement des travaux du grand pont Transrhumel, dont la livraison est prévue au cours du mois d'avril prochain. Cette commission a pris le soin de fermer ces deux rues et dévier la circulation dans les deux sens pour les véhicules de tout tonnage vers l'avenue Kouhil-Lakhdar. Certes, cette mesure est indispensable pour le bon déroulement des travaux pour l'un des ouvrages d'art les plus importants et les plus attendus dans la ville des Ponts ces dernières années, mais force est de constater que les répercussions d'une telle décision seront immédiates et très gênantes pour la circulation routière du fait que la place de l'ONU et la rue Aouati constituent un carrefour de transit pour les véhicules entrant ou sortant du centre-ville, surtout les bus de transport urbain. Des semaines de calvaire sont donc à prévoir pour les prochains jours. Ce désagrément vient s'ajouter aux nombreux points noirs enregistrés ces derniers mois à l'intérieur de la ville. En effet, les autorités locales semblent être dépassées par le rythme effréné des grands chantiers de réhabilitation de la ville. On rappellera, à titre d'exemple, que le boulevard Zighoud-Youcef (ex-l'Abîme), est toujours fermé après plus d'une année de travaux. Il y a tout juste quelques jours que la Seaco (société des eaux de Constantine) a terminé le remplacement du réseau d'eau potable. Maintenant, c'est au tour de la direction des travaux publics de prendre le relais et accorder à une entreprise publique ou privée de prendre en charge la réhabilitation de la route qui, rappelons-le, s'est partiellement effondrée en raison des glissements de terrain. D'autre part, la mise en service de la trémie de Daksi est de plus en plus décriée par les automobilistes. Censée réguler le trafic routier sur l'un des carrefours les plus importants de Sidi Mabrouk, cette trémie a gravement perturbé la circulation routière au point où les autorités concernées ne savent plus quoi faire. Le seul point positif avec la fermeture des rues Aouati et Kouhil-Lakhdar est sans doute les prémices de la mise en service du pont Transrhumel qui non seulement est une merveille architecturale, mais il va aussi aérer le centre-ville et reliera les deux rives du Vieux Rocher.