Le dispositif sécuritaire spécial mis en place depuis le début de la campagne électorale sera actualisé et renforcé en prévision de l'élection du 17 avril prochain. Plusieurs centaines de policiers, gendarmes et pompiers seront déployés à travers le pays le jour du vote, apprend-on auprès des corps de sécurité. Ces derniers seront essentiellement chargés de la protection des bureaux de vote qui seront occupés 48 heures avant le scrutin. Il a été décidé, à cet effet, du déploiement de policiers en civil pour mieux sécuriser les lieux et les abords des bureaux tout au long de la période du scrutin. « Les bureaux de vote seront hautement sécurisés le jour du vote, notamment dans les régions à risque ou sous tension », signale-t-on. Les policiers et les gendarmes seront également chargés de l'acheminement des bulletins de vote. A ce dispositif, s'ajoutent l'escorte des membres des missions des observateurs et la sécurisation des sites d'hébergement. Le dispositif au niveau des frontières sera renforcé pour parer à toute éventualité, a-t-on précisé. En outre, la question du maintien de l'ordre et la protection des personnes et des biens est prise en considération dans le dispositif. A cet effet, les unités républicaines de sécurité (URS) et les GIR (Groupement d'intervention et de réserve) chargés du maintien de l'ordre seront déployés dans des points stratégiques à 48 heures du scrutin, apprend-on auprès de la Direction générale de la sûreté nationale et le commandement de la Gendarmerie nationale. « Toutes les unités de la Gendarmerie nationale seront mobilisées pour assurer le bon déroulement du scrutin et la protection des personnes et des biens. Le dispositif sera maintenu jusqu'au 19 avril prochain », précisent des sources sécuritaires. Le travail de renseignement est de mise afin de déjouer toute tentative de déstabilisation.