Le communiqué précise que « cette supposée interdiction ne pouvait être le fait des autorités de la wilaya qui ont la profonde conviction que les revendications liées à l'histoire, au patrimoine, à la culture, à l'identité nationale et à la langue amazigh doivent être soutenues et accompagnées ». A la wilaya, on estime que « le musellement de l'expression de telles revendications légitimes relève d'une autre époque, une époque révolue ». Revenant sur la marche qui était prévue, le dimanche 20 avril 2014, à l'occasion de la célébration du Printemps berbère, le communiqué précise que « les services de l'Etat chargés de l'ordre et soucieux de la sécurité du citoyen, avaient arrêté un dispositif destiné à encadrer et à accompagner les marcheurs sur le parcours à emprunter et non les empêcher ». Mais, indique encore le communiqué, « malheureusement, plusieurs itinéraires et points de ralliement ont été différemment proposés par des groupes de marcheurs qui n'ont pas pu s'entendre sur le choix du parcours à suivre. Les dissensions entre marcheurs ont provoqué hélas la confusion et ont excité les esprits ». La même source déplore aussi le comportement de « certaines personnes, mues probablement par des intentions inavouées, (qui) ont eu des comportements intempestifs, allant jusqu'à jeter des pierres sur des agents de l'ordre public qui avaient la seule mission d'encadrer la marche, de la sécuriser et non de l'empêcher ». Enfin, il est indiqué que les autorités de la wilaya déplorent les incidents survenus et les dégâts enregistrés. D'autant qu'elles ont souhaité que « la célébration du 34e anniversaire d'un événement aussi important que celui du Printemps berbère inscrit dans l'histoire récente du pays ait lieu dans la sérénité et le calme, loin de tout excès et de tout dépassement ». Pour conclure sur les événements qui ont marqué cette marche, nous avons appris que la DGSN aurait déjà pris des mesures pour sanctionner les auteurs de certains dépassements de ses éléments au cours de cette manifestation